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Yacine Camara – Borom Daaraji (RTA)

Yacine Camara

Conférence Khombole, le 1er Juin 2024 : Hommage aux piliers de la spiritualité (Sokhna Mame Khar SARR et Sokhna Astou Kane SY)

ConfĂ©rence Khombole, le 1er Juin 2024 : Hommage aux piliers de la spiritualitĂ© (Sokhna Mame Khar SARR et Sokhna Astou Kane SY) L’édition 2024 de la confĂ©rence de Khombole se tiendra le 1er juin, inchAllah, coĂŻncidant avec le 12 Ăšme anniversaire du rappel Ă  Dieu de Sokhna Mame Khar SARR (RA), dĂ©cĂ©dĂ©e la nuit du 31 mai au 1er juin 2012. La fĂ©dĂ©ration des Dahira Ta-akhi dĂ©die cette journĂ©e Ă  cette tendre maman, (Yaayu Daara), qui nous a tous Ă©levĂ©s et accompagnĂ©s dans nos premiers pas d’apprentissage du saint Coran. Nous souhaitons Ă©galement rendre hommage, Ă  cette occasion, Ă  Sokhna Astou KANE SY (RA), fille de Borom Daaraji (RTA), rappelĂ©e Ă  Dieu l’annĂ©e derniĂšre. Date : 01 Juin 2024 Lieu : Khombole

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Annonce : Gamou de Pikine, Samedi 04 Mai 2024

Annonce : Gamou de Pikine, Samedi 04 Mai 2024 Nous avons le plaisir de vous annoncer la date du Grand Gamou de Pikine de Cheikh Seydi Mouhamadoul Mansour SY Borom Daaradj, qui se tiendra le Samedi 04 Mai 2024 Ă  Pikine Icotaf 3. Cet Ă©vĂ©nement, placĂ© sous l’Ă©gide du Khalif gĂ©nĂ©ral des Tidianes Serigne Babacar SY Mansour, sera honorĂ© de la prĂ©sence effective de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY Mansour. Nous invitons chaleureusement tous les membres de la communautĂ© Ă  se joindre Ă  nous pour cĂ©lĂ©brer cette journĂ©e mĂ©morable de priĂšres, de chants religieux et de partage fraternel. Date : 04 Mai 2024 Lieu : Pikine Icotaf

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Serigne Cheikh Oumar SY Djamil rend hommage Ă  Serigne Mame Ousmane SY Dabakh (RTA)

Serigne Cheikh Oumar SY Djamil rend hommage Ă  Serigne Mame Ousmane SY Dabakh (RTA) En 1987, je pris l’avion pour la premiĂšre fois, pour un voyage au Maroc, accompagnĂ© de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, son frĂšre Serigne Mame Alpha Sy Dabakh et mon frĂšre Serigne Cheikh Tidiane Sy Djamil. ArrivĂ©s Ă  Casa, nous dĂ©posĂąmes nos affaires Ă  l’HĂŽtel Excelsior, avant de nous diriger au Restaurant « Les Fleurs », situĂ© non loin. J’y dĂ©couvris et aimai la soupe Harira. Voulant traverser la rue, Ousmane attrapa ma main pour m’inviter Ă  emprunter le « passage cloutĂ© » avant de m’avertir « Cheikhou, tu vois ce policier, lĂ -bas. Saches que c’est toi la seule raison de sa prĂ©sence ici. Alors fais attention ! » Je vins de comprendre que le code de la route n’est pas seulement fait pour les vĂ©hicules. Ousmane et Alpha prirent la direction de El Jadida pour aller poursuivre leurs Ă©tudes. Je quittais souvent Marrakech pour passer le weekend Ă  El Jadida, cette belle ville marocaine oĂč fut tournĂ© certaines sĂ©quences du film Othello d’Orson Welles. Serigne Ousmane dĂ©ployait tout son talent d’art culinaire, pour nous faire savourer les dĂ©lices de la gastronomie sĂ©nĂ©galaise. Il fut d’une gĂ©nĂ©rositĂ© sans commune mesure, hĂ©ritĂ©e de son pĂšre Mame Elhadji Abdou Aziz SY Dabakh. DotĂ© d’une grande capacitĂ© de mĂ©morisation, Mame Ousmane rĂ©citait plusieurs poĂšmes juste aprĂšs les avoir lus, deux ou trois fois. Et il les dĂ©clamait sous l’intonation Ă  la fois rauque et suave de la voix de Mame Elhadji Abdou. Borom Daradj, Serigne Mansour Sy, Al Khalifa aimait l’écouter pour se rappeler au bon souvenir de son pĂšre. Tout jeune, il a, dans les annĂ©es 80, Ă©bloui son monde en psalmodiant le Noble Coran devant les invitĂ©s venus assister Ă  la cĂ©rĂ©monie officielle de la cĂ©lĂ©bration du Maouloud. Serigne Ousmane, sans le savoir, m’a fait aimer le Grand boubou « Bakha Segou » et le « Bakha Rombalmane ». Son sublime raffinement, lui imposait cette allure royale qui lui a longtemps valu le surnom de « Prince », comme l’affection que lui vouait son pĂšre lui a valu aussi le petit nom affectueux de « Thiaate ». Merci Prince, merci Thiaate d’avoir rĂ©sistĂ© Ă  la maladie, de nous avoir donnĂ© l’espoir que tu serais encore parmi nous. Merci d’avoir affrontĂ© le regard mĂ©dusĂ© des fidĂšles, lorsque malgrĂ© les signes extĂ©rieurs de l’intensitĂ© des soins, tu ne voulus jamais les dĂ©cevoir d’ĂȘtre en communion avec toi. Tu as toujours voulu ĂȘtre prĂ©sent. Et tu seras toujours prĂ©sent dans nos cƓurs et dans nos esprits. Et la tradition dans la famille de Mame Maodo voudrait que celui qui te livre son cƓur sans rĂ©serve, aura en retour ta prĂ©sence physique Ă  toutes les circonstances. « Koula diokh kholam bamou diĂ©kh, nga fayĂ© ko sa djeum ». La coĂŻncidence entre la journĂ©e de tes funĂ©railles du « TroisiĂšme jour » et ta confĂ©rence annuelle qui Ă©tait prĂ©vue le mĂȘme jour du Samedi 9 Mars 2024, est rĂ©vĂ©latrice de ton attachement Ă  tous ces jeunes et ces femmes qui te vouent Ă  jamais cet amour trĂšs sincĂšre que tu mĂ©rites avec respect. « Prince », dans cette nuit du Jeudi 7 Mars 2024, en posant ma main sur le sable qui te couvrit Ă  la suite des obsĂšques, je te demandai pardon et priai pour le repos de ton Ăąme cĂ©leste. « Thiaate » Yalla nala Yalla khaarĂ© Aldiana Firdawsi Thi BarkĂ© Yonente bi SAW. Amine!!! Ton « Fils » Cheikh Oumar Sy Djamil Mercredi 27 Mars 2024

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15 Mars – Mame Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Maktoum (RTA) : L’Architecte de la Rupture ÉpistĂ©mologique en Psychologie

“Mame Cheikh Ahmed Tidiane Sy : L’Architecte de la Rupture ÉpistĂ©mologique en Psychologie” Lors de la gamou de l’an 2000 Ă  Tivaouane, Mame Cheikh posa la problĂ©matique de trois visions du monde. D’un cĂŽtĂ©, Descartes affirmait que la connaissance dĂ©coule de la certitude de l’existence de sa propre conscience et des idĂ©es innĂ©es qu’elle contient. Cette vision se rĂ©sume en la cĂ©lĂšbre formule : « Je pense, donc je suis » (Cogito ergo sum). D’un autre cĂŽtĂ©, Kant proposait l’idĂ©alisme transcendantal, suggĂ©rant que nous avons des expĂ©riences d’objets dans le monde qui existent, mĂȘme si nous ne pouvons jamais les comprendre pleinement tels qu’ils sont en eux-mĂȘmes. Enfin, une troisiĂšme vision se rĂ©sumait ainsi : hier, je n’existais pas, et demain, je ne serai plus, donc j’ai Ă©tĂ© créé. La psychologie occidentale, souvent individualiste, se concentre sur l’étude de l’esprit et du comportement humain. Elle met l’accent sur des approches cliniques et scientifiques, considĂ©rant l’ĂȘtre humain comme une somme de parties mesurĂ©es individuellement. Elle privilĂ©gie l’analyse des processus mentaux et des comportements observables. Cependant, la psychologie que nous propose notre grand-pĂšre considĂšre l’ñme comme le siĂšge de la conscience, de la spiritualitĂ© et de la connexion avec Dieu. Selon Al Maktoum, l’homme appartient Ă  la fois au monde visible et invisible. Ces deux mondes sont dĂ©signĂ©s par les savants musulmans comme « Alamoul Ghay » et « Alamoul Shahada ». Les seules facultĂ©s appartenant au monde visible chez l’homme sont les cinq sens : la vue, l’ouĂŻe, le toucher, l’odorat et le goĂ»t. GrĂące Ă  eux, l’ĂȘtre humain accomplit chaque jour des actions concrĂštes. En revanche, l’ñme, l’intuition, la raison, la passion et les sentiments sont des Ă©lĂ©ments du monde invisible. Leur existence prĂ©cĂšde celle de l’homme lui-mĂȘme. Dans une de ses confĂ©rences, Mame Cheikh nous narrait l’évĂ©nement oĂč, Ă  la crĂ©ation de l’ñme et de l’intuition, les anges, impressionnĂ©s par leur puissance, s’enquirent auprĂšs de Dieu du lieu oĂč il les enverrait. À leur grande surprise, Dieu les gratifia en les offrant Ă  l’homme. Dans la perspective psycho-spirituelle de la psychologie d’Al Maktoum, la conscience ne se rĂ©duit pas Ă  une simple fonction cĂ©rĂ©brale. Elle transcende cette dimension, car l’homme est en perpĂ©tuelle construction, loin d’ĂȘtre achevĂ©. S’il s’investit dans son propre dĂ©veloppement, il peut accĂ©der Ă  une existence au-delĂ  des trois dimensions matĂ©rielles. L’ñme, pivot central du dialogue entre l’homme et lui-mĂȘme, requiert chaque jour au moins dix minutes d’attention. Son alliĂ©e principale est l’intuition, par laquelle elle s’adresse Ă  nous. Toutefois, l’ñme doit Ă©galement surveiller la relation entre les sentiments et la passion, cette collaboration parfois qualifiĂ©e de « cocktails du diable ». Le fondateur de la Tidianiya Cheikh Ahmed Tidiane Cherif Ă©vitait la collaboration de ces deux Ă©lĂ©ments en tout nouvel adepte. La passion Ă©tant ici comprise selon les prĂ©ceptes du Coran, comme ce que l’on dĂ©sire faire sans tenir compte du licite et de l’illicite. Cette vision fondamentale de la psychologie rĂ©intĂšgre l’aspect humain, social, culturel et spirituel de l’homme. Elle nous permet de mieux apprĂ©hender l’individu et de comprendre les maux qui l’accablent. Tout cela se rĂ©sume dans l’un des discours de Mame Cheikh. « C’est effectivement un moyen et une occasion pour ce dieu tombĂ© du Ciel de redevenir ici-bas le favori de la compĂ©tition inter universelle. C’est lĂ  le sens que le CrĂ©ateur accorde Ă  la libertĂ© et c’est une maniĂšre qui lui singuliĂšre de dĂ©signer un vicaire. Un sens et une maniĂšre qui ont pour point de rĂ©fĂ©rence la dignitĂ© de l’homme. Cette dignitĂ© qui fait appel chaque jour Ă  toutes les dispositions physico cĂ©rĂ©brales afin que l’équilibre soit maintenue Ă  tous les niveaux chez l’homme et dans tous les domaines oĂč il Ă©volue : ‱ C’est l’ñme avec son inclination au sacrĂ© ‱ C’est l’intelligence avec sa soif de dĂ©couverte ‱ C’est l’esprit avec ses ressources inĂ©puisables ‱ C’est la passion plongĂ©e dans sa quĂȘte d’approfondissement perpĂ©tuel et de divertissement ‱ C’est le corps humain avec son lĂ©gitime besoin d’aliments nutritifs ‱ C’est surtout l’homme Ă©lĂ©ment qui est lĂ  pour en assurer Ă©quitablement la rĂ©partition. Sinon, tout est obscur dans le plus obscur des mondes. » Mr KEITA

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Crises politiques et rĂŽle des religieux : la constante posture responsable de Serigne Babacar Sy Mansour

Crises politiques et rĂŽle des religieux : la constante posture responsable de Serigne Babacar Sy Mansour Si, pour quelqu’un comme Paul Valery, l’histoire est « le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait créé », il n’en demeure pas moins que seuls ceux qui ne se sont guĂšre glorieusement illustrĂ©s ont peur de l’histoire. De nos souvenirs les plus enfouis, elle nous rapporte les actes dĂ©poussiĂ©rĂ©s de notre existence. Elle rĂ©siste Ă  l’usure du temps, car elle est tĂ©moins des faits, et les faits demeurent tĂȘtus. Ainsi, voudrais-je vous inviter Ă  un petit saut dans l’histoire. Une histoire faite de tensions, mais aussi de responsabilitĂ©s. Dakar, septembre 1940 ! Des obus pleuvent sur la presqu’Ăźle du cap Vert, une presqu’ile autrefois calme et apaisante. La guerre venait de prendre un autre tournant pour cette colonie ouest africaine. De Gaulle, ragaillardi par son discours de Londres et, soucieux de rallier Ă  sa cause cette partie de la France restĂ©e fidĂšle au MarĂ©chal PĂ©tain, se heurte au refus catĂ©gorique de Pierre Boisson, gouverneur de Dakar de l’Ă©poque. Soutenu par ses alliĂ©s britanniques, l’homme du 18 juin lança l’opĂ©ration « menace ». Du 23 au 25 septembre 1940, Dakar connaĂźt des bombardements ahurissants. Entre bombardements de gros calibres et bombardements aĂ©riens, Dakar devenait le théùtre d’une guerre qui ne faisait que commencer. Le gouverneur de Dakar, conscient du danger imminent, enverra une escorte pour le compte de Serigne Babacar Sy (RTA) se trouvant alors Ă  Rufisque. Pour des raisons de sĂ©curitĂ©, le gouverneur souhaitait que le saint homme fĂ»t transfĂ©rĂ© Ă  Tivaouane. Mais, dans ce chaos indescriptible, cette tension vive, cette vulnĂ©rabilitĂ© sĂ©curitaire, la majestueuse et charismatique sĂ©rĂ©nitĂ© du Khalifa Seydi Aboubacar Sy (RTA) reste encore vivace dans la mĂ©moire de ses contemporains. TrouvĂ© en train de faire ses ablutions, il dira Ă  ses hĂŽtes : « je ne puis guider les personnes dans la voie d’Allah et me permettre de les guider dans la fuite » ! Il est restĂ© dans sa demeure sise Ă  la rue Thiers et recommandera Ă  son frĂšre Elhadji Mansour Sy Balkhawmi (RTA), lui aussi prĂ©sent Ă  Dakar, de ne point accepter de quitter la ville. Ils sĂ©journeront aux cotĂ©s des populations dans ce Dakar fĂ©brile, rassurant ainsi leur communautĂ©. Alors, Joseph Ndiaye aurait pu dire que l’histoire ne ment pas. Marx aurait pu rajouter que l’histoire bĂ©gaie. Mais, nous retiendront qu’elle se rĂ©pĂšte. L’histoire s’est en effet rĂ©pĂ©tĂ©e prĂšs d’un siĂšcle aprĂšs. 83 ans aprĂšs cet Ă©pisode, en juin 2023, au moment oĂč l’heure Ă©tait Ă  la rĂ©clusion chez soi dans un SĂ©nĂ©gal violemment secouĂ©, Serigne Babacar Sy Mansour, du haut de ses 93 ans, atterrissait sur le tarmac de l’AĂ©roport International Blaise Diagne. 83 ans aprĂšs, l’homonyme du Khalifa Seydi Aboubacar Sy (RTA) et non moins fils de Elhadji Mansour Sy Balkhawmi (RTA), mettra un terme Ă  son sĂ©jour pour rejoindre un SĂ©nĂ©gal en crise, un SĂ©nĂ©gal divisĂ©, quitte Ă  donner son dernier souffle dans l’avion. 83 ans aprĂšs, Serigne Babacar Sy Mansour posa encore un acte fort qui nous rappelle ses devanciers avec la mĂȘme dĂ©termination, la mĂȘme Ă©nergie et le mĂȘme sens Ă©levĂ© de la responsabilitĂ©. « ResponsabilitĂ© » : le terme qui nous interpelle ! ResponsabilitĂ© face au pays, responsabilitĂ© face au peuple, responsabilitĂ© face au Seigneur. Une responsabilitĂ© face au pays : S’oublier pour l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de la nation
 L’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de la nation, une vaine expression pour les politiques, un sacerdoce pour les religieux. S’oublier pour l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral doit ĂȘtre un mode de vie chez toutes les forces vives de la nation. Serigne Babacar Sy Mansour a fait sien ce principe. A chaque prise de parole, l’on sent un homme de Dieu fortement intĂ©ressĂ© par la situation du pays. Homme cultivĂ©, il ne cesse de rappeler aux politiques la nĂ©cessitĂ© de taire les divergences futiles au profit de la stabilitĂ© et du dĂ©veloppement du pays. Lors d’un gamou, il rappelait que les acteurs politiques, acteurs de la compĂ©tition Ă©lectorale, peuvent Ă  eux seuls cultiver la paix car Ă©tant les seuls Ă  se lancer Ă  la quĂȘte du pouvoir. Aux dĂ©putĂ©s, il ne cesse de rappeler l’importance de la courtoisie et du sĂ©rieux chez des reprĂ©sentants du peuple. A bien des Ă©gards, le Khalife nous rappelle Elhadji Abdou Aziz Sy Dabakh (RTA). Une modestie sans faille, un regard sincĂšre sur l’état du pays. Jamais il ne revendique des privilĂšges, jamais il ne contourne les protocoles Ă©tablis, jamais il ne se prĂ©vaut de son titre. A chaque fois qu’il est montĂ© au crĂ©neau, c’est pour plaider pour notre religion et nos valeurs. Son attachement Ă  la religion dĂ©teint d’ailleurs sur son approche de la gouvernance. Un jour, s’adressant Ă  un ministre de la RĂ©publique, le khalife lui formula la priĂšre suivante : « ce que tu dĂ©tiens est Ă©phĂ©mĂšre et finira un jour. Puisse-t-il, par la grĂące de Dieu, finir en beautĂ© ». Souvent incompris, dĂ©s fois attaquĂ©, Serigne Babacar Sy Mansour reste ancrĂ© dans sa logique, celle de la vĂ©ritĂ© impartiale, la seule vĂ©ritĂ©. Conscient du fait qu’aucun homme de Dieu n’échappe Ă  la critique aisĂ©e et infondĂ©e, il demeure constant et ferme dans ses positions sans flancher. S’oublier, afin d’assumer pleinement son rĂŽle de guide Ă©clairĂ©, en acceptant de supporter et d’endurer les critiques. D’ailleurs, lors de son allocution Ă  l’occasion de la cĂ©lĂ©bration du centenaire de la disparition de Seydi Elhadji Malick Sy (RTA), s’adressant au PrĂ©sident de la RĂ©publique, il lui rappelle la nĂ©cessitĂ© de ne point voler bas et de savoir prendre de la hauteur malgrĂ© l’adversitĂ©. VoilĂ  l’une des innombrables qualitĂ©s du saint homme. Cette qualitĂ© n’est prĂ©sente que chez cette minoritĂ© qui a su bannir le « moi » au profit du « nous ». Proche du SĂ©nĂ©gal et des sĂ©nĂ©galais, le Khalife sait parler et prendre cause pour ces derniers. Une responsabilitĂ© face au peuple : Prohiber le « moi » au profit du « nous » 
 Dans la pure tradition soufie malikite, le « moi » est prohibĂ©.

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Journée Serigne Mansour SY-Boroom Daara ji:

Un Guide, un legs, un devoir de mĂ©moire Car en rĂ©alitĂ©, en dĂ©pit des allĂ©gations fortes formulĂ©es au dĂ©but du millĂ©naire, des conflits et autres assignations tout aussi com munautarises et essentialistes, ainsi que des inductions nĂ©gatives portĂ©es sur l’islam, force est de constater qu’il est d’abord PAIX En cela, il convient de considĂ©rer des actes posĂ©s par des partisans de l’islam politique et ou salafiste et ses consĂ©quences dĂ©sastreuses, dĂ©plorables et dĂ©plorĂ©es comme des interstices pĂ©riphĂ©riques voire marginales, en rupture avec les prĂ©ceptes du Salaam Au demeurant, le SĂ©nĂ©gal, terre de l’is lam soufi en constitue une illustration. En effet, au lendemain de la disparition du Sceau des prophĂštes, il convenait de suivre les Ă©lus de Dieu, qui ont indiquĂ© des voies Ă  suivre, soubassement du Tassawouf. Sont de ceux-lĂ , Cheikh Ahmed Tidiane ChĂ©rif (RTA) dont l’Ecole de Tivaouane contribue incontes tablement Ă  perpĂ©tuer l’oeuvre suite Ă  la chaine de transmission. Les cĂ©lĂ©brations constituent toujours des circonstances mises Ă  profit pour revenir sur l’essence d’une ceuvre. Elles sont aussi un mo ment de renouvellement d’un pacte, un plĂ©bis- cite d’un idĂ©al. Il s’agit ici d’un devoir de mĂ©- moire vis-Ă -vis de Serigne Mansour Sy, que la mĂ©moire collective assimile au Boroom Daara ji et confond Ă  l’islam. Serigne Mansour Sy, en constitue un des chantres, lui dont le prĂ©nom devient topo nyme en ce sens qu’il se confond Ă  la dara l’Ă©cole coranique- des puissants espaces de socialisation aux vertus, principes et humanitĂ©s Cette Ă©vocation permet de formuler des de la religion. En effet, dĂ©s 1946, les flammes hypothĂšses, du moins de mettre en lumiĂšre ce qu’il a allumĂ©es Ă©clairent, illuminent et guident qui constitue l’exception sĂ©nĂ©galaise, son ver plusieurs de ses disciples et incidemment ou, les ressorts qui le tiennent: l’islam soufi, moult communautĂ©s tant du SĂ©nĂ©gal que des pays voisins. Ses nombreux disciples se distinguent facilement par leur maĂźtrise du Coran, leur comprĂ©hension des sciences islamiques tant dans l’esprit que dans la lettre, effets de son art d’enseigner, portĂ© par son sens de l’humour tout aussi pĂ©dagogique, sa tonalitĂ© vivante, ex- pression de son engagement sans limite pour le SAVOIR. Son Ă©lĂ©gance singuliĂšre renvoie Ă  la BEAUTE de la religion musulmane. A l’image de son illustre Grand-pĂšre Cheikh El Hadj Malick et de son Ă©rudit pĂšre Serigne Babacar Sy, il prĂȘtait une attention par ticuliĂšre Ă  la distribution spatiale des ressources sorties de la daara. Ainsi, les produits de son Ă©cole essaiment dans le pays particuliĂšrement au centre, au centre-ouest, Ă  l’ouest, au sud du SĂ©nĂ©gal et dans de nombreux autres pays fron taliers dont la Gambie, la GuinĂ©e, le Mali. Par ailleurs, leur maĂźtrise des sciences islamiques n’inhibent en rien leurs capacitĂ©s d’adaptation et de rĂ©solution de problĂšme, leur sens d’ini tiative. Plusieurs de ses disciples demeurent des chefs d’entreprise confirmĂ©s pendant que d’autres animent des instances de la CitĂ©. C’est dire que la Daara Ă©tait ouverte Ă  la VIE. Les moments des ziaara annuelles consti tuaient des sortes de conclaves, des instances de rĂ©flexion sur certaines questions. C’est Ă  dire qu’il avait une posture dynamique et une perspective Ă©volutive. Mais ces ziaara Ă©taient aussi des moments de renouvellement du pacte scellĂ©, de l’allĂ©geance Ă  lui, Ă  la confrĂ©rie et Ă  l’islam. En cela, la rencontre d’aujourd’hui peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un legs, un moment de perpĂ©tuation de l’oeuvre de Boroom Daara ji Daara-activitĂ©-dahira-ziarra, tel semble ĂȘtre le parcours de la socialisation, de l’apprentissage des disciples de Serigne Mansour SY. CĂ©lĂ©brer Serigne Mansour, c’est donc encourager la quĂȘte de la CONNAISSANCE, inviter Ă  l’AUTONOMIE, Ă  magnifier les VAO LEURS de l’islam faites de respect de l’Humain et de ses espaces, Ă  respecter l’{autre} dont l’existence renvoie Ă  une facette inconnue de soi-mĂȘme. Rappeler Serigne Mansour Sy, c’est ouvrir le Grand livre de la vie, celui du vivre-ensemble harmonieux, en paix et en toute responsabilitĂ© mais Ă©galement et surtout invi ter Ă  s’inspirer de son exemple et incidemment faire perdurer son legs. Que LE BON DIEU (SWT) lui rĂ©tribue tous les bienfaits rattachĂ©s et donne force et luciditĂ© Ă  ses disciples pour veiller sur son legs prĂ©cieux et perpĂ©tuer son oeuvre gigantesque! Dr Tidiane SALL

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Laxdariyu en wolof

Laxdariyu en wolof { UBBITEG TÈERE BI } Nu tĂ mbalee sunu jĂ«f ci tudd YĂ lla. YĂ lla miy xĂ©ewale bĂ©pp mbindeef fii ci Ă dduna, tey yĂ«rĂ«m ku ko soob Ă«llĂ«g (ca allaaxira).YĂ lla na YĂ lla julli ci sunu sang bi Muhammat, ak i ñoñam, ak i saabaam, te musal ko.Mboleem cant yi ñeel na YĂ lla, moom miy Boroom mbindeef yi. Te dollikug xĂ©ewal, ak dollikug mucc YĂ lla na nekk ci sunu sang Muhammat, ka mottali ñañu soloo, tay njiitu ñañu yĂłnni. { PAS-PAS } Li njĂ«kk a war ci mukĂ llaf mooy mu wĂ©ral ngĂ«mĂ«m, topp mu xam la nga xam ne dana yĂ©wĂ©nal ci moom faratay jĂ«mmam, lu mel ni Ă ttey julli, ak laab, ak koor. Dana war ci moom mu wattandiku ci daytali YĂ lla yi, te mu taxaw ci ay ndigalam, te muy tuub jĂ«m ci YĂ lla, (mu sell mi), lu jiitu muy mer. (Wax Wolof Ak Xamle) Bind ñaar (2) *Laxdariyu * { SÀRTI TUUB } SĂ rti tuub ñooy : rĂ©ccu ca la weesu, ak yĂ©enee bañ a dellu ci bĂ kkaar ci li des ci sag dund, ak bĂ yyi moy ga ca saa si bu dee nekkoon nga aji-lĂ mboo ci moy.Du dagan ñeel mukĂ llaf mu yeexe tuub, te dĂ©et muy wax ba YĂ lla gindi ma. Naka loolu bokk na ci mandargay texeedi, ak jĂ©ppte, ak gumbag xol. { TEGGIINI LISLAAM } Dana war ci mukĂ llaf mu wattu lĂ mmiñam ci ay ñaawtĂ©ef, ak wax ju ñaaw (saaga, xaste), ak ngiñal pase, ak gĂ«dda ab jullit, ak doyadal ko, ak ÆžĂ Ă±Ă± ko, ak ragal loo ko ci lu dul dĂ«ggug kojug yoon.Dana war ci mukĂ llaf mu wattu gisam ci xool jĂ«m ci lu araam. Du dagan ñeel ko muy xool jĂ«m ci jullit xool boo xam ne da koy lor, lu dul ni dafa nekk faasix (kĂ ccoor). Kon dana war tongoo ak moom (gĂ ddaay ko). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind ñatt (3) *Laxdariyu * Dana war ci mukĂ llaf mu wattu gisam ci xool jĂ«m ci lu araam. Du dagan ñeel ko muy xool jĂ«m ci jullit xool boo xam ne da koy lor, lu dul ni dafa nekk faasix (kĂ ccoor). Kon dana war tongoo ak moom (gĂ ddaay ko).Dana war ci mukĂ llaf mu wattu mbooleem i cĂ©ram lu mu man (kem kĂ ttanam), te muy bĂ«gg (sopp) ngir YĂ lla, muy bañ ngir YĂ lla, muy gĂ«rĂ«m ngir YĂ lla, muy mere ngir YĂ lla, muy digle luy tax a am aw yiw, tay tere lu bon (lu ñu sib).Araam na ci mukĂ llaf muy fen, ak jĂ«w, ak rambaaj, ak rĂ«y, ak naw jĂ«f (yĂ©em boppam), ak ngistal, ak ndĂ©ggtal, ak kañaan, ak mbañeel, ak seet ngĂ«neel ci keneen, ak jĂ«we bĂ«t (regeju), ak jĂ«we gĂ©mmiñ (ngeleju), ak po (mariyaas, damye, futbal, rawante), ak reetaanu xol, ak njaalo, ak xool jĂ«m ci jaambur bu jigĂ©en, ak bĂ nneexu ciy waxam, ak lekk alalu nit ci lu dul teeyug bakkanam, ak lekk alal ci tinu nit , walla ci (turu) diine, ak yeexe julli ba gĂ©nn waxtu wa.Daganul ci mukĂ llaf muy Ă nd ak kĂ ccor, walla jekkiyaale (toog) ak moom ci lu dul lor (ngĂ nt). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind ñent (4) *Laxdariyu * DĂ©et muy sĂ kku ngĂ«rĂ«mal mbindeef ci senjug (merug) Aji-Bind Ji YĂ lla (tudd naa ag sellam) wax na : « Naka YĂ lla ak YĂČnnentam ñoo gĂ«n a yayoo ñu sĂ kku seen ngĂ«rĂ«m, bu dee nekk nañu ay way gĂ«m ».YĂČnnent Bi (Yal na ko YĂ lla dolli xĂ©ewal ak mucc) wax na ne : « Bul topp menn mbindeef ci moy Aji-Bind Ji».Daganul ci mukĂ llaf mu jĂ«f jenn jĂ«f mbate mu xam Ă tteb YĂ lla ci jĂ«f ja. Nay laaj way xam ña, te muy roy ci way topp ña sunnas Muhammat (Yal na ko YĂ lla dolli xĂ©ewal ak mucc). Mooy ña nga xam ne dañuy tegtale ci topp YĂ lla, di wattandikuloo (moytuloo) ci topp saytaane. DĂ©et muy gĂ«rĂ«m ñeel boppam (bĂ«gg ci boppam) loo xam ne gĂ«rĂ«m na ko way-falas (kutus) ña. Mooy ña nga xam ne sĂ nk nañu seen dund ci lu dul topp YĂ lla mu kawe mi. Woo naa (tudd naa) seen ñàkk nga (pert), seen jooy yu yĂ gg Bis-PĂšnc ba.Noo ngi ñaan YĂ lla (tudd naa ag sellam) mu dĂ«ppale nu ci topp sunnas sunu YĂČnnent, sunu rammkat, sunu sang Muhammat (Yal na ko YĂ lla dolli xĂ©ewal ak mucc). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind jurĂłom (5) *Laxdariyu * { XAAJI LAAB } Laab ñaari xaaj la: laabu hadas (dindi toj ci njĂ pp, walla ci cangaay) ak laabu xabas (dindi sobe su la taq ci yĂšre, walla yaram, walla bĂ©rab bi ngay jullee ). Ñaar yĂ©pp duñu wĂ©r lu dul ci ndox mu laab, te man a laabal. Mooy ndox moo xam ne soppikuwul meloom wa, walla cafkaam ga, walla xetam ga, ci loo xam ne dana teqalikoo ak moom ca la gĂ«n a not, lu mel ni peterol, ak diw, ak ñaay ak nĂ©kk (gares), diwu segal), ak tĂšru jur (tilim), ak saabu, ak tĂšru nit (mbalit), ak yu ni mel.Aayul ci suuf, ak dewnde (ban bu ñuul), ak ceñ (xorom), ak mbaala-mbaal ak ñax mi sax ci ndox, ak yu ni mel. (Kon yii mu mujj a tudd buñu soppee ndox du ko tee laab te man a laabal.) (Wax Wolof Ak Xamle) Bind jurĂłom benn (6) *Laxdariyu * { LAAB CI SOBE } Bu dee sobe sa ràññeeku na, raxaseef bĂ©rab ba. Bu dee lĂ«nt na, raxaseef mbalaan ma lĂ©ppam (maanaam yĂšre ba).Ku sikki-sĂ kka ci laalug sobe, na ko wis. Bu dee laal na ko, mu sikki-sĂ kka ci sobewoom, dĂ©et wis di ko war.Ku fĂ ttaliku sobe te nekk ci julli, na ko dog, lu dul ne dafa ragal gĂ©nn waxtu wa.Ku julli Ă nd ak sobe di aji-fĂ tte, te mu fĂ ttaliku ko ginnaaw ba mu sĂ«lmalee, na baamu ca waxtu wa (maanaam bu waxtu wa jĂ llee du ko baamu). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind jurĂłom ñaar (7) *Laxdariyu * { FARATAY NJÀPP } Faratay njĂ pp jurĂČom ñaar lañu: yĂ©ene, ak raxas kanam (sĂ«lmu), ak raxas ñaari yoxo ba ca ñaari conca ya, ak masaa bopp, ak raxas ñaari tĂ nk ba ca ñaari dojoor ya, ak

Laxdariyu en wolof Lire la suite »

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