Borom Daaraji (RTA)

Yacine Camara

Conférence Khombole, le 1er Juin 2024 : Hommage aux piliers de la spiritualité (Sokhna Mame Khar SARR et Sokhna Astou Kane SY)

Conférence Khombole, le 1er Juin 2024 : Hommage aux piliers de la spiritualité (Sokhna Mame Khar SARR et Sokhna Astou Kane SY) L’édition 2024 de la conférence de Khombole se tiendra le 1er juin, inchAllah, coïncidant avec le 12 ème anniversaire du rappel à Dieu de Sokhna Mame Khar SARR (RA), décédée la nuit du 31 mai au 1er juin 2012. La fédération des Dahira Ta-akhi dédie cette journée à cette tendre maman, (Yaayu Daara), qui nous a tous élevés et accompagnés dans nos premiers pas d’apprentissage du saint Coran. Nous souhaitons également rendre hommage, à cette occasion, à Sokhna Astou KANE SY (RA), fille de Borom Daaraji (RTA), rappelée à Dieu l’année dernière. Date : 01 Juin 2024 Lieu : Khombole

Annonce : Gamou de Pikine, Samedi 04 Mai 2024

Annonce : Gamou de Pikine, Samedi 04 Mai 2024 Nous avons le plaisir de vous annoncer la date du Grand Gamou de Pikine de Cheikh Seydi Mouhamadoul Mansour SY Borom Daaradj, qui se tiendra le Samedi 04 Mai 2024 à Pikine Icotaf 3. Cet événement, placé sous l’égide du Khalif général des Tidianes Serigne Babacar SY Mansour, sera honoré de la présence effective de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY Mansour. Nous invitons chaleureusement tous les membres de la communauté à se joindre à nous pour célébrer cette journée mémorable de prières, de chants religieux et de partage fraternel. Date : 04 Mai 2024 Lieu : Pikine Icotaf

Serigne Cheikh Oumar SY Djamil rend hommage à Serigne Mame Ousmane SY Dabakh (RTA)

Serigne Cheikh Oumar SY Djamil rend hommage à Serigne Mame Ousmane SY Dabakh (RTA) En 1987, je pris l’avion pour la première fois, pour un voyage au Maroc, accompagné de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, son frère Serigne Mame Alpha Sy Dabakh et mon frère Serigne Cheikh Tidiane Sy Djamil. Arrivés à Casa, nous déposâmes nos affaires à l’Hôtel Excelsior, avant de nous diriger au Restaurant « Les Fleurs », situé non loin. J’y découvris et aimai la soupe Harira. Voulant traverser la rue, Ousmane attrapa ma main pour m’inviter à emprunter le « passage clouté » avant de m’avertir « Cheikhou, tu vois ce policier, là-bas. Saches que c’est toi la seule raison de sa présence ici. Alors fais attention ! » Je vins de comprendre que le code de la route n’est pas seulement fait pour les véhicules. Ousmane et Alpha prirent la direction de El Jadida pour aller poursuivre leurs études. Je quittais souvent Marrakech pour passer le weekend à El Jadida, cette belle ville marocaine où fut tourné certaines séquences du film Othello d’Orson Welles. Serigne Ousmane déployait tout son talent d’art culinaire, pour nous faire savourer les délices de la gastronomie sénégalaise. Il fut d’une générosité sans commune mesure, héritée de son père Mame Elhadji Abdou Aziz SY Dabakh. Doté d’une grande capacité de mémorisation, Mame Ousmane récitait plusieurs poèmes juste après les avoir lus, deux ou trois fois. Et il les déclamait sous l’intonation à la fois rauque et suave de la voix de Mame Elhadji Abdou. Borom Daradj, Serigne Mansour Sy, Al Khalifa aimait l’écouter pour se rappeler au bon souvenir de son père. Tout jeune, il a, dans les années 80, ébloui son monde en psalmodiant le Noble Coran devant les invités venus assister à la cérémonie officielle de la célébration du Maouloud. Serigne Ousmane, sans le savoir, m’a fait aimer le Grand boubou « Bakha Segou » et le « Bakha Rombalmane ». Son sublime raffinement, lui imposait cette allure royale qui lui a longtemps valu le surnom de « Prince », comme l’affection que lui vouait son père lui a valu aussi le petit nom affectueux de « Thiaate ». Merci Prince, merci Thiaate d’avoir résisté à la maladie, de nous avoir donné l’espoir que tu serais encore parmi nous. Merci d’avoir affronté le regard médusé des fidèles, lorsque malgré les signes extérieurs de l’intensité des soins, tu ne voulus jamais les décevoir d’être en communion avec toi. Tu as toujours voulu être présent. Et tu seras toujours présent dans nos cœurs et dans nos esprits. Et la tradition dans la famille de Mame Maodo voudrait que celui qui te livre son cœur sans réserve, aura en retour ta présence physique à toutes les circonstances. « Koula diokh kholam bamou diékh, nga fayé ko sa djeum ». La coïncidence entre la journée de tes funérailles du « Troisième jour » et ta conférence annuelle qui était prévue le même jour du Samedi 9 Mars 2024, est révélatrice de ton attachement à tous ces jeunes et ces femmes qui te vouent à jamais cet amour très sincère que tu mérites avec respect. « Prince », dans cette nuit du Jeudi 7 Mars 2024, en posant ma main sur le sable qui te couvrit à la suite des obsèques, je te demandai pardon et priai pour le repos de ton âme céleste. « Thiaate » Yalla nala Yalla khaaré Aldiana Firdawsi Thi Barké Yonente bi SAW. Amine!!! Ton « Fils » Cheikh Oumar Sy Djamil Mercredi 27 Mars 2024

15 Mars – Mame Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Maktoum (RTA) : L’Architecte de la Rupture Épistémologique en Psychologie

“Mame Cheikh Ahmed Tidiane Sy : L’Architecte de la Rupture Épistémologique en Psychologie” Lors de la gamou de l’an 2000 à Tivaouane, Mame Cheikh posa la problématique de trois visions du monde. D’un côté, Descartes affirmait que la connaissance découle de la certitude de l’existence de sa propre conscience et des idées innées qu’elle contient. Cette vision se résume en la célèbre formule : « Je pense, donc je suis » (Cogito ergo sum). D’un autre côté, Kant proposait l’idéalisme transcendantal, suggérant que nous avons des expériences d’objets dans le monde qui existent, même si nous ne pouvons jamais les comprendre pleinement tels qu’ils sont en eux-mêmes. Enfin, une troisième vision se résumait ainsi : hier, je n’existais pas, et demain, je ne serai plus, donc j’ai été créé. La psychologie occidentale, souvent individualiste, se concentre sur l’étude de l’esprit et du comportement humain. Elle met l’accent sur des approches cliniques et scientifiques, considérant l’être humain comme une somme de parties mesurées individuellement. Elle privilégie l’analyse des processus mentaux et des comportements observables. Cependant, la psychologie que nous propose notre grand-père considère l’âme comme le siège de la conscience, de la spiritualité et de la connexion avec Dieu. Selon Al Maktoum, l’homme appartient à la fois au monde visible et invisible. Ces deux mondes sont désignés par les savants musulmans comme « Alamoul Ghay » et « Alamoul Shahada ». Les seules facultés appartenant au monde visible chez l’homme sont les cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. Grâce à eux, l’être humain accomplit chaque jour des actions concrètes. En revanche, l’âme, l’intuition, la raison, la passion et les sentiments sont des éléments du monde invisible. Leur existence précède celle de l’homme lui-même. Dans une de ses conférences, Mame Cheikh nous narrait l’événement où, à la création de l’âme et de l’intuition, les anges, impressionnés par leur puissance, s’enquirent auprès de Dieu du lieu où il les enverrait. À leur grande surprise, Dieu les gratifia en les offrant à l’homme. Dans la perspective psycho-spirituelle de la psychologie d’Al Maktoum, la conscience ne se réduit pas à une simple fonction cérébrale. Elle transcende cette dimension, car l’homme est en perpétuelle construction, loin d’être achevé. S’il s’investit dans son propre développement, il peut accéder à une existence au-delà des trois dimensions matérielles. L’âme, pivot central du dialogue entre l’homme et lui-même, requiert chaque jour au moins dix minutes d’attention. Son alliée principale est l’intuition, par laquelle elle s’adresse à nous. Toutefois, l’âme doit également surveiller la relation entre les sentiments et la passion, cette collaboration parfois qualifiée de « cocktails du diable ». Le fondateur de la Tidianiya Cheikh Ahmed Tidiane Cherif évitait la collaboration de ces deux éléments en tout nouvel adepte. La passion étant ici comprise selon les préceptes du Coran, comme ce que l’on désire faire sans tenir compte du licite et de l’illicite. Cette vision fondamentale de la psychologie réintègre l’aspect humain, social, culturel et spirituel de l’homme. Elle nous permet de mieux appréhender l’individu et de comprendre les maux qui l’accablent. Tout cela se résume dans l’un des discours de Mame Cheikh. « C’est effectivement un moyen et une occasion pour ce dieu tombé du Ciel de redevenir ici-bas le favori de la compétition inter universelle. C’est là le sens que le Créateur accorde à la liberté et c’est une manière qui lui singulière de désigner un vicaire. Un sens et une manière qui ont pour point de référence la dignité de l’homme. Cette dignité qui fait appel chaque jour à toutes les dispositions physico cérébrales afin que l’équilibre soit maintenue à tous les niveaux chez l’homme et dans tous les domaines où il évolue : • C’est l’âme avec son inclination au sacré • C’est l’intelligence avec sa soif de découverte • C’est l’esprit avec ses ressources inépuisables • C’est la passion plongée dans sa quête d’approfondissement perpétuel et de divertissement • C’est le corps humain avec son légitime besoin d’aliments nutritifs • C’est surtout l’homme élément qui est là pour en assurer équitablement la répartition. Sinon, tout est obscur dans le plus obscur des mondes. » Mr KEITA

Crises politiques et rôle des religieux : la constante posture responsable de Serigne Babacar Sy Mansour

Crises politiques et rôle des religieux : la constante posture responsable de Serigne Babacar Sy Mansour Si, pour quelqu’un comme Paul Valery, l’histoire est « le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait créé », il n’en demeure pas moins que seuls ceux qui ne se sont guère glorieusement illustrés ont peur de l’histoire. De nos souvenirs les plus enfouis, elle nous rapporte les actes dépoussiérés de notre existence. Elle résiste à l’usure du temps, car elle est témoins des faits, et les faits demeurent têtus. Ainsi, voudrais-je vous inviter à un petit saut dans l’histoire. Une histoire faite de tensions, mais aussi de responsabilités. Dakar, septembre 1940 ! Des obus pleuvent sur la presqu’île du cap Vert, une presqu’ile autrefois calme et apaisante. La guerre venait de prendre un autre tournant pour cette colonie ouest africaine. De Gaulle, ragaillardi par son discours de Londres et, soucieux de rallier à sa cause cette partie de la France restée fidèle au Maréchal Pétain, se heurte au refus catégorique de Pierre Boisson, gouverneur de Dakar de l’époque. Soutenu par ses alliés britanniques, l’homme du 18 juin lança l’opération « menace ». Du 23 au 25 septembre 1940, Dakar connaît des bombardements ahurissants. Entre bombardements de gros calibres et bombardements aériens, Dakar devenait le théâtre d’une guerre qui ne faisait que commencer. Le gouverneur de Dakar, conscient du danger imminent, enverra une escorte pour le compte de Serigne Babacar Sy (RTA) se trouvant alors à Rufisque. Pour des raisons de sécurité, le gouverneur souhaitait que le saint homme fût transféré à Tivaouane. Mais, dans ce chaos indescriptible, cette tension vive, cette vulnérabilité sécuritaire, la majestueuse et charismatique sérénité du Khalifa Seydi Aboubacar Sy (RTA) reste encore vivace dans la mémoire de ses contemporains. Trouvé en train de faire ses ablutions, il dira à ses hôtes : « je ne puis guider les personnes dans la voie d’Allah et me permettre de les guider dans la fuite » ! Il est resté dans sa demeure sise à la rue Thiers et recommandera à son frère Elhadji Mansour Sy Balkhawmi (RTA), lui aussi présent à Dakar, de ne point accepter de quitter la ville. Ils séjourneront aux cotés des populations dans ce Dakar fébrile, rassurant ainsi leur communauté. Alors, Joseph Ndiaye aurait pu dire que l’histoire ne ment pas. Marx aurait pu rajouter que l’histoire bégaie. Mais, nous retiendront qu’elle se répète. L’histoire s’est en effet répétée près d’un siècle après. 83 ans après cet épisode, en juin 2023, au moment où l’heure était à la réclusion chez soi dans un Sénégal violemment secoué, Serigne Babacar Sy Mansour, du haut de ses 93 ans, atterrissait sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne. 83 ans après, l’homonyme du Khalifa Seydi Aboubacar Sy (RTA) et non moins fils de Elhadji Mansour Sy Balkhawmi (RTA), mettra un terme à son séjour pour rejoindre un Sénégal en crise, un Sénégal divisé, quitte à donner son dernier souffle dans l’avion. 83 ans après, Serigne Babacar Sy Mansour posa encore un acte fort qui nous rappelle ses devanciers avec la même détermination, la même énergie et le même sens élevé de la responsabilité. « Responsabilité » : le terme qui nous interpelle ! Responsabilité face au pays, responsabilité face au peuple, responsabilité face au Seigneur. Une responsabilité face au pays : S’oublier pour l’intérêt supérieur de la nation… L’intérêt supérieur de la nation, une vaine expression pour les politiques, un sacerdoce pour les religieux. S’oublier pour l’intérêt général doit être un mode de vie chez toutes les forces vives de la nation. Serigne Babacar Sy Mansour a fait sien ce principe. A chaque prise de parole, l’on sent un homme de Dieu fortement intéressé par la situation du pays. Homme cultivé, il ne cesse de rappeler aux politiques la nécessité de taire les divergences futiles au profit de la stabilité et du développement du pays. Lors d’un gamou, il rappelait que les acteurs politiques, acteurs de la compétition électorale, peuvent à eux seuls cultiver la paix car étant les seuls à se lancer à la quête du pouvoir. Aux députés, il ne cesse de rappeler l’importance de la courtoisie et du sérieux chez des représentants du peuple. A bien des égards, le Khalife nous rappelle Elhadji Abdou Aziz Sy Dabakh (RTA). Une modestie sans faille, un regard sincère sur l’état du pays. Jamais il ne revendique des privilèges, jamais il ne contourne les protocoles établis, jamais il ne se prévaut de son titre. A chaque fois qu’il est monté au créneau, c’est pour plaider pour notre religion et nos valeurs. Son attachement à la religion déteint d’ailleurs sur son approche de la gouvernance. Un jour, s’adressant à un ministre de la République, le khalife lui formula la prière suivante : « ce que tu détiens est éphémère et finira un jour. Puisse-t-il, par la grâce de Dieu, finir en beauté ». Souvent incompris, dés fois attaqué, Serigne Babacar Sy Mansour reste ancré dans sa logique, celle de la vérité impartiale, la seule vérité. Conscient du fait qu’aucun homme de Dieu n’échappe à la critique aisée et infondée, il demeure constant et ferme dans ses positions sans flancher. S’oublier, afin d’assumer pleinement son rôle de guide éclairé, en acceptant de supporter et d’endurer les critiques. D’ailleurs, lors de son allocution à l’occasion de la célébration du centenaire de la disparition de Seydi Elhadji Malick Sy (RTA), s’adressant au Président de la République, il lui rappelle la nécessité de ne point voler bas et de savoir prendre de la hauteur malgré l’adversité. Voilà l’une des innombrables qualités du saint homme. Cette qualité n’est présente que chez cette minorité qui a su bannir le « moi » au profit du « nous ». Proche du Sénégal et des sénégalais, le Khalife sait parler et prendre cause pour ces derniers. Une responsabilité face au peuple : Prohiber le « moi » au profit du « nous » … Dans la pure tradition soufie malikite, le « moi » est prohibé. …

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Journée Serigne Mansour SY-Boroom Daara ji:

Un Guide, un legs, un devoir de mémoire Car en réalité, en dépit des allégations fortes formulées au début du millénaire, des conflits et autres assignations tout aussi com munautarises et essentialistes, ainsi que des inductions négatives portées sur l’islam, force est de constater qu’il est d’abord PAIX En cela, il convient de considérer des actes posés par des partisans de l’islam politique et ou salafiste et ses conséquences désastreuses, déplorables et déplorées comme des interstices périphériques voire marginales, en rupture avec les préceptes du Salaam Au demeurant, le Sénégal, terre de l’is lam soufi en constitue une illustration. En effet, au lendemain de la disparition du Sceau des prophètes, il convenait de suivre les élus de Dieu, qui ont indiqué des voies à suivre, soubassement du Tassawouf. Sont de ceux-là, Cheikh Ahmed Tidiane Chérif (RTA) dont l’Ecole de Tivaouane contribue incontes tablement à perpétuer l’oeuvre suite à la chaine de transmission. Les célébrations constituent toujours des circonstances mises à profit pour revenir sur l’essence d’une ceuvre. Elles sont aussi un mo ment de renouvellement d’un pacte, un plébis- cite d’un idéal. Il s’agit ici d’un devoir de mé- moire vis-à-vis de Serigne Mansour Sy, que la mémoire collective assimile au Boroom Daara ji et confond à l’islam. Serigne Mansour Sy, en constitue un des chantres, lui dont le prénom devient topo nyme en ce sens qu’il se confond à la dara l’école coranique- des puissants espaces de socialisation aux vertus, principes et humanités Cette évocation permet de formuler des de la religion. En effet, dés 1946, les flammes hypothèses, du moins de mettre en lumière ce qu’il a allumées éclairent, illuminent et guident qui constitue l’exception sénégalaise, son ver plusieurs de ses disciples et incidemment ou, les ressorts qui le tiennent: l’islam soufi, moult communautés tant du Sénégal que des pays voisins. Ses nombreux disciples se distinguent facilement par leur maîtrise du Coran, leur compréhension des sciences islamiques tant dans l’esprit que dans la lettre, effets de son art d’enseigner, porté par son sens de l’humour tout aussi pédagogique, sa tonalité vivante, ex- pression de son engagement sans limite pour le SAVOIR. Son élégance singulière renvoie à la BEAUTE de la religion musulmane. A l’image de son illustre Grand-père Cheikh El Hadj Malick et de son érudit père Serigne Babacar Sy, il prêtait une attention par ticulière à la distribution spatiale des ressources sorties de la daara. Ainsi, les produits de son école essaiment dans le pays particulièrement au centre, au centre-ouest, à l’ouest, au sud du Sénégal et dans de nombreux autres pays fron taliers dont la Gambie, la Guinée, le Mali. Par ailleurs, leur maîtrise des sciences islamiques n’inhibent en rien leurs capacités d’adaptation et de résolution de problème, leur sens d’ini tiative. Plusieurs de ses disciples demeurent des chefs d’entreprise confirmés pendant que d’autres animent des instances de la Cité. C’est dire que la Daara était ouverte à la VIE. Les moments des ziaara annuelles consti tuaient des sortes de conclaves, des instances de réflexion sur certaines questions. C’est à dire qu’il avait une posture dynamique et une perspective évolutive. Mais ces ziaara étaient aussi des moments de renouvellement du pacte scellé, de l’allégeance à lui, à la confrérie et à l’islam. En cela, la rencontre d’aujourd’hui peut être considérée comme un legs, un moment de perpétuation de l’oeuvre de Boroom Daara ji Daara-activité-dahira-ziarra, tel semble être le parcours de la socialisation, de l’apprentissage des disciples de Serigne Mansour SY. Célébrer Serigne Mansour, c’est donc encourager la quête de la CONNAISSANCE, inviter à l’AUTONOMIE, à magnifier les VAO LEURS de l’islam faites de respect de l’Humain et de ses espaces, à respecter l’{autre} dont l’existence renvoie à une facette inconnue de soi-même. Rappeler Serigne Mansour Sy, c’est ouvrir le Grand livre de la vie, celui du vivre-ensemble harmonieux, en paix et en toute responsabilité mais également et surtout invi ter à s’inspirer de son exemple et incidemment faire perdurer son legs. Que LE BON DIEU (SWT) lui rétribue tous les bienfaits rattachés et donne force et lucidité à ses disciples pour veiller sur son legs précieux et perpétuer son oeuvre gigantesque! Dr Tidiane SALL

Laxdariyu en wolof

Laxdariyu en wolof { UBBITEG TÈERE BI } Nu tàmbalee sunu jëf ci tudd Yàlla. Yàlla miy xéewale bépp mbindeef fii ci àdduna, tey yërëm ku ko soob ëllëg (ca allaaxira).Yàlla na Yàlla julli ci sunu sang bi Muhammat, ak i ñoñam, ak i saabaam, te musal ko.Mboleem cant yi ñeel na Yàlla, moom miy Boroom mbindeef yi. Te dollikug xéewal, ak dollikug mucc Yàlla na nekk ci sunu sang Muhammat, ka mottali ñañu soloo, tay njiitu ñañu yónni. { PAS-PAS } Li njëkk a war ci mukàllaf mooy mu wéral ngëmëm, topp mu xam la nga xam ne dana yéwénal ci moom faratay jëmmam, lu mel ni àttey julli, ak laab, ak koor. Dana war ci moom mu wattandiku ci daytali Yàlla yi, te mu taxaw ci ay ndigalam, te muy tuub jëm ci Yàlla, (mu sell mi), lu jiitu muy mer. (Wax Wolof Ak Xamle) Bind ñaar (2) *Laxdariyu * { SÀRTI TUUB } Sàrti tuub ñooy : réccu ca la weesu, ak yéenee bañ a dellu ci bàkkaar ci li des ci sag dund, ak bàyyi moy ga ca saa si bu dee nekkoon nga aji-làmboo ci moy.Du dagan ñeel mukàllaf mu yeexe tuub, te déet muy wax ba Yàlla gindi ma. Naka loolu bokk na ci mandargay texeedi, ak jéppte, ak gumbag xol. { TEGGIINI LISLAAM } Dana war ci mukàllaf mu wattu làmmiñam ci ay ñaawtéef, ak wax ju ñaaw (saaga, xaste), ak ngiñal pase, ak gëdda ab jullit, ak doyadal ko, ak ƞàññ ko, ak ragal loo ko ci lu dul dëggug kojug yoon.Dana war ci mukàllaf mu wattu gisam ci xool jëm ci lu araam. Du dagan ñeel ko muy xool jëm ci jullit xool boo xam ne da koy lor, lu dul ni dafa nekk faasix (kàccoor). Kon dana war tongoo ak moom (gàddaay ko). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind ñatt (3) *Laxdariyu * Dana war ci mukàllaf mu wattu gisam ci xool jëm ci lu araam. Du dagan ñeel ko muy xool jëm ci jullit xool boo xam ne da koy lor, lu dul ni dafa nekk faasix (kàccoor). Kon dana war tongoo ak moom (gàddaay ko).Dana war ci mukàllaf mu wattu mbooleem i céram lu mu man (kem kàttanam), te muy bëgg (sopp) ngir Yàlla, muy bañ ngir Yàlla, muy gërëm ngir Yàlla, muy mere ngir Yàlla, muy digle luy tax a am aw yiw, tay tere lu bon (lu ñu sib).Araam na ci mukàllaf muy fen, ak jëw, ak rambaaj, ak rëy, ak naw jëf (yéem boppam), ak ngistal, ak ndéggtal, ak kañaan, ak mbañeel, ak seet ngëneel ci keneen, ak jëwe bët (regeju), ak jëwe gémmiñ (ngeleju), ak po (mariyaas, damye, futbal, rawante), ak reetaanu xol, ak njaalo, ak xool jëm ci jaambur bu jigéen, ak bànneexu ciy waxam, ak lekk alalu nit ci lu dul teeyug bakkanam, ak lekk alal ci tinu nit , walla ci (turu) diine, ak yeexe julli ba génn waxtu wa.Daganul ci mukàllaf muy ànd ak kàccor, walla jekkiyaale (toog) ak moom ci lu dul lor (ngànt). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind ñent (4) *Laxdariyu * Déet muy sàkku ngërëmal mbindeef ci senjug (merug) Aji-Bind Ji Yàlla (tudd naa ag sellam) wax na : « Naka Yàlla ak Yònnentam ñoo gën a yayoo ñu sàkku seen ngërëm, bu dee nekk nañu ay way gëm ».Yònnent Bi (Yal na ko Yàlla dolli xéewal ak mucc) wax na ne : « Bul topp menn mbindeef ci moy Aji-Bind Ji».Daganul ci mukàllaf mu jëf jenn jëf mbate mu xam àtteb Yàlla ci jëf ja. Nay laaj way xam ña, te muy roy ci way topp ña sunnas Muhammat (Yal na ko Yàlla dolli xéewal ak mucc). Mooy ña nga xam ne dañuy tegtale ci topp Yàlla, di wattandikuloo (moytuloo) ci topp saytaane. Déet muy gërëm ñeel boppam (bëgg ci boppam) loo xam ne gërëm na ko way-falas (kutus) ña. Mooy ña nga xam ne sànk nañu seen dund ci lu dul topp Yàlla mu kawe mi. Woo naa (tudd naa) seen ñàkk nga (pert), seen jooy yu yàgg Bis-Pènc ba.Noo ngi ñaan Yàlla (tudd naa ag sellam) mu dëppale nu ci topp sunnas sunu Yònnent, sunu rammkat, sunu sang Muhammat (Yal na ko Yàlla dolli xéewal ak mucc). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind juróom (5) *Laxdariyu * { XAAJI LAAB } Laab ñaari xaaj la: laabu hadas (dindi toj ci njàpp, walla ci cangaay) ak laabu xabas (dindi sobe su la taq ci yère, walla yaram, walla bérab bi ngay jullee ). Ñaar yépp duñu wér lu dul ci ndox mu laab, te man a laabal. Mooy ndox moo xam ne soppikuwul meloom wa, walla cafkaam ga, walla xetam ga, ci loo xam ne dana teqalikoo ak moom ca la gën a not, lu mel ni peterol, ak diw, ak ñaay ak nékk (gares), diwu segal), ak tèru jur (tilim), ak saabu, ak tèru nit (mbalit), ak yu ni mel.Aayul ci suuf, ak dewnde (ban bu ñuul), ak ceñ (xorom), ak mbaala-mbaal ak ñax mi sax ci ndox, ak yu ni mel. (Kon yii mu mujj a tudd buñu soppee ndox du ko tee laab te man a laabal.) (Wax Wolof Ak Xamle) Bind juróom benn (6) *Laxdariyu * { LAAB CI SOBE } Bu dee sobe sa ràññeeku na, raxaseef bérab ba. Bu dee lënt na, raxaseef mbalaan ma léppam (maanaam yère ba).Ku sikki-sàkka ci laalug sobe, na ko wis. Bu dee laal na ko, mu sikki-sàkka ci sobewoom, déet wis di ko war.Ku fàttaliku sobe te nekk ci julli, na ko dog, lu dul ne dafa ragal génn waxtu wa.Ku julli ànd ak sobe di aji-fàtte, te mu fàttaliku ko ginnaaw ba mu sëlmalee, na baamu ca waxtu wa (maanaam bu waxtu wa jàllee du ko baamu). (Wax Wolof Ak Xamle) Bind juróom ñaar (7) *Laxdariyu * { FARATAY NJÀPP } Faratay njàpp juròom ñaar lañu: yéene, ak raxas kanam (sëlmu), ak raxas ñaari yoxo ba ca ñaari conca ya, ak masaa bopp, ak raxas ñaari tànk ba ca ñaari dojoor ya, ak …

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