Borom Daaraji (RTA)

Actualités Religieuses

Gamou Tivaouane 2024 : Un Appel à l’Unité et à la Miséricorde – Le Message de Serigne Babacar SY Mansour Khalif Génèrale des Tidianes

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux Louange à Allah qui dit dans sa révélation décisive : « Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu’il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils fussent auparavant dans un égarement évident. »[1] Que la paix et le salut soient sur celui dont la vie, la mort et la mission demeurent toujours une miséricorde, le Messager arabe et le Prophète qurayshî, la Miséricorde accordée et la Bénédiction offerte, notre Maître Muhammad, dont l’humanité s’est honorée de l’apparition splendide et qui a illuminé les cœurs par son message éclatant, ainsi qu’à sa famille et ses compagnons honorables gens de rectitude et d’influence, et sur ceux qui les suivent dans la perfection jusqu’au Jour du Jugement ! Excellence M. le Ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, représentant Son Excellence le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE,Excellences, distingués ministres et honorables membres de la délégation gouvernementale,Excellence, M. l’ambassadeur du Royaume du Maroc, M. Hassan Nâçiri, et la forte délégation qui l’accompagne, représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, composée d’imams, d’universitaires et de prédicateurs de la Fondation Mohammed VI des savants africains,Excellences, messieurs les ambassadeurs,Distingués représentants d’autorités spirituelles et temporelles,Distingués représentants des associations et mouvements islamiques,Distingués représentants des partis politiques et des organisations syndicales,Éminences, distingués imams, maîtres coraniques, muqaddams et présidents de Dawâ’ir,Mesdames et Messieurs,Auguste assemblée,Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous ! C’est d’une heureuse opportunité et d’une grande occasion que la Hadra malikite de Tivaouane, en solidarité avec les musulmans du monde entier, profite pour célébrer et glorifier la nativité de la meilleure créature de l’humanité, notre Maître Muhammad – Que la paix et le salut soient sur lui -. Le prophète de la miséricorde et le modèle de la communauté, celui qui incarne les nobles vertus, la joie des cœurs, le réconfort de la détresse, le porteur du message éternel, l’excellent professeur et le géostratège. Il a uni les peuples et les tribus dans une nation qui a bâti sa gloire et sa civilisation sous la conduite d’une foi sincère, celle qui a libéré l’homme des croyances corrompues, des chaines de restrictions qui entravaient l’homme et l’empêchaient de vivre en parfaite harmonie avec les bonnes valeurs de l’islam bâties sur des principes tels que la fraternité, la liberté, la solidarité, l’égalité, la justice et la piété. Et ce sont même ces belles vertus qui sont la quintessence de la mission du Prophète – Que la paix et le salut soient sur lui – qui dit : « Je n’ai été envoyé que pour parfaire les belles vertus. » Frères de foi : Nous félicitons toute la communauté musulmane, rendant grâce à Allah – Tout-Puissant – Qui nous a permis de nous réunir entre croyants, une fois de plus dans cette auguste assemblée dans la ville sainte de Tivaouane, à l’occasion de la célébration de la naissance du noble Prophète – Que la paix et le salut soient sur lui -. Nous formons le vœu qu’Allah nous prête la force et la santé de la fêter encore de longues années remplies de grâce, de bonté et de bénédiction. Notre maître Cheikh El Hadji Malick SY – Qu’Allah soit satisfait de lui – a dit : Sa naissance renferme honneur et grâce, la célébrer est un saint viatique pour les besoins.[2] Il a dit encore – Qu’Allah soit satisfait de lui – : Oui, célébrez la nuit de la nativité pour solliciter des grâces, si aucune interdiction ne s’y mêle.[3] Frères de foi : Célébrer cette grande et bénie occasion, c’est célébrer l’Islam, le modèle parfait et la bonne direction qu’Allah – Gloire à Lui – a institués – pour humaniser l’humanité et la rendre heureuse. Et cela ne pourra se réaliser que par l’incarnation des vertus intrinsèques du prophète – Que la paix et le salut soient sur lui- , par le suivi scrupuleux de Sa Pure Sunna, Ses nobles caractères, par l’adoption de sa solide et excellente méthode éducative, car le bien-être de cette communauté dépend de son retour à la vie de leur Prophète, de se laisser guider par sa bonne direction et la précellence de sa bonne morale reconnue. Notre maître Cheikh El Hadji Malick SY – Qu’Allah soit satisfait de lui – a dit : Ne sert à rien un amour non soutenu par une action. Alors, suis bien la tradition de l’Elu, tu seras comblé. Eprouver un ardent désir de rencontrer notre maître, fait partie de ces indices. Accorde-le moi, ô Créateur des temps. Prier en abondance, soutenir Sa religion et adopter ses excellentes qualités.[4] Frères de foi : L’Islam est une religion de miséricorde, comme en témoigne la parole du Tout-Puissant : Et Nous ne T’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers.[5] Et la parole du prophète– Que la paix et le salut soient sur lui – : « En effet, je n’ai jamais été envoyé pour maudire, mais plutôt j’ai été envoyé en miséricorde. »[6] A l’heure où les ennemis de l’Islam accusent notre religion d’iniquité et de barbarie qui, selon leurs prétentions, ne connait ni miséricorde ni compassion, et évoque beaucoup le respect des droits de l’homme, à telle enseigne que la débauche est considérée comme une liberté, la violation des libertés individuelles et collectives une civilisation, la diffusion des mauvaises mœurs une mode, la corruption esthétique et morale une banalité, la calomnie sur les personnalités éminentes une habitude. La distraction, la dépendance et le meurtre intentionnel sont devenus des phénomènes très répandus dans notre société. Il urge de revenir à la précellence du message de notre Maître Muhammad – Que la paix et le salut soient sur lui -, le modèle le plus élevé en miséricorde et l’exemple le plus parfait en vertus et tolérance humaine. Frères dans la foi, Dans une démarche allant dans le sens de consolider et de …

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Serigne Mansour Sy : Entre érudition, classicisme et créativité – Par Bakary SAMB

Tivaouane demeure cette cité de la foi où l’on célèbre la science. Les hommages constamment rendus à Serigne Mansour Sy ne sont point le fait d’une quelconque tradition de commémoration, mais un acte éloquent de revivification de la mission éducative, d’enseignement et d’élévation spirituelle que s’était fixée celui qui était finalement plus connu sous le nom de Borom Daaraji. Ce fin lettré tant évoqué sous l’aspect qui colle le plus à sa personnalité à travers l’éducation, la transmission du savoir et du savoir-être par la Tarbiyya propre à la Tijâniyya, est l’une des marques de fabrique d’une école de Tivaouane dans laquelle il fit ses armes et à laquelle il a, sa vie durant, rendu brillamment de ce qu’elle en reçut à profusion. Originalité du propos et justesse de l’expression Dans cette école de Tivaouane où, très tôt, les apprenants étaient initiés aux finesses de la balâgha (rhétorique), ce que l’auteur du célèbre Laâmiyat al-Ajam appelait  » açâlatou Ra’yi « , l’originalité du propos et de l’idée, était certes la chose la mieux partagée. En témoignent, encore, les érudits et Muqaddam qu’elle a produits et qui en perpétuent la tradition. D’ailleurs, comment pouvait-il en être autrement dans cette ambiance d’après Ndiarndé (Séminaire d’El Hadji Malick Sy) qui a vu l’éclosion des talents les plus divers dans cette école de Tivaouane où Serigne Mansour baignait dans l’ambiance du savoir recherché entre les chaires de Serigne Moussa Niang, de Serigne Chaybatou, Serigen Alioune Guèye parmi tant d’autres érudits et sachants ? Source de savoir, interconnexion des références L’exégète inimitable du Khilâçu Zahab (L’or décanté), chef d’œuvre de Cheikh El Hadji Malick Sy, a été l’homme d’une érudition qui pouvait impressionner plus d’un si l’on sait qu’à l’image de nombreux muqaddam de Tivoauane, le Recteur indiscutable de l’Université du  » haut lieu de la droiture  » – mahallu istiqâma- comme dit Cheikh El Hadji Mansour, n’est jamais sorti du Sénégal pour étudier dans une quelconque université du monde arabo-musulman. Mais lorsque Serigne Mansour Sy plongeait son auditoire dans ces moments d’interconnexion des références classiques, naviguant entre le Qâmûs, les Wafayât d’Ibn Khallikan et les incontournables de l’historiographie médiévale tels que Murûj Zahab d’Al-Mas’ûdî du Kâmil fi-t-Târîkh d’Ibn al-Athîr, émergeait, le génie d’un classique non sans originalité dans son approche du patrimoine littéraire et sa maîtrise des divers savoirs islamiques. C’est même à se demander si tous les auditeurs de cette Université ouverte ou  » populaire  » comme disait Marty du temps de Cheikh El Hadji Malick, avaient le privilège de pénétrer avec toute la subtilité requise, cet univers hautement académique au sens d’une référentialité plus qu’étonnante. En fait, Serigne Mansour Sy prenait le soin, en toute honnêteté intellectuelle, de citer ses sources, les confrontait, les hiérarchisait tout en laissant aux apprenants le choix des versions et des interprétations.

15 Août – Témoignages sur l’érudition et la dimension intellectuelle de Serigne Mansour SY Borom Daaraji (RTA) – Dr. Bakary SAMBE

Serigne Mansour Sy était un fin lettré, je dirais un classique qui s’assumait en tant que tel aussi bien dans le style que dans la méthode. Sans jamais sortir du Sénégal pour étudier dans une quelconque université du monde arabe, Serigne Mansour était de ceux qui étaient les plus plus familiers avec les classiques de la civilisation arabo-musulmane. Maître incontesté de l’exégèse de la Mimiya (Khilâçu Zahab) de Seydi El Hadji Malick Sy, Serigne Mansour excellait dans cet art de convoquer les grandes références fondatrices de l’hagiographie Sira comme le Murûju Zahab d’Al-Mas’ûdî, le Kâmil fi-t-târîkh d’Ibn Al Athîr en interconnectant les sources dans une parfaite honnêteté intellectuelle qui frisait même le rigorisme scientifique. Il savait ce que voulait dire l’intertextualité mais surtout la hiérarchie des sources. En fait, il était difficile de décrypter tout le sens et la quintessence de l’enseignement de Borom Dâraji, sa démarche pédagogique, sans être dans les dispositions intellectuelles d’un érudit armé de solides connaissances en prosodie, rhétorique et surtout d’une maîtrise des subtilités de la langue arabe qu’il chérissait. Son style lorsqu’il expliquait les textes classiques les plus ardues, rappelait celui de la Munâzara, la confrontation des idées et des hypothèses connue des oulémas de Baghdâd aux temps de la Bayt al-Hikma (maison de la sagesse). Mais rien de surprenant pour qui connaît l’environnement intellectuel dans lequel dans lequel a baigné Serigne Mansour Sy dès sa tendre jeunesse. En plein bouillonnement scientifique de l’aprés- Ndiarndé (séminaire d’El Hadji Malick), Serigne Mansour qui était confié à Serigne Chaybatou Fall pour son instruction et son éducation spirituelle, était aussi entouré des ténors et Muqaddams de Seydi Hadji Malick tels que Serigne Alioune Guère et Serigne Birane Sarr. Il apprenait de tous, c’est certainement la raison pour laquelle, il était si généreux dans la transmission de la connaissance. Il aura marqué Tivaouane, cette « université populaire » dont parlait déjà Paul Marty dans les années 1917 (Etudes sr l’islam au Sénégal), mais surtout participé à son rayonnement hors des frontières du Sénégal. On se souvient qu’en 1998, le khalife général, Serigne Mansour Sy Borom Daaraji fut désigné, lors du grand rassemblement international au Tchad, pour prononcer un discours historique et fondateur en direction de toute la Ummah islamique. Au-delà de la personne du défunt calife, ce fait s’inscrit dans la particularité de Tivaouane d’avoir toujours été à l’avant-garde du processus de l’internationalisation de l’islam sénégalais. Pour mieux saisir la dimension du lettré disparu, rappelons,-nous, à titre d’exemple que la qasîda qu’il dédia au défunt roi Hassan II, lors des journées Cheikhna Ahmed Tijiânî, fut considéré par le Ministre marocain des affaires islamiques de l’époque, Abdel Kabir al-Alaoui Madghrî, comme le plus bel hommage qu’il n’ait jamais entendu. J’avais coutume de l’appeler « le classique » dans toute splendeur mais aussi, tel un véritable « gardien du temple », l’homme dévoué à la préservation du legs de Seydi Hadji Malick. Il est sûr que le maître s’en est allé, mais le daara et la hadra regorgent de toutes les ressources nécessaires à la perpétuation de leur rayonnement. Dr. Bakary Sambe

Ziarra Daaraji – Serigne Mansour (RTA): un Guide, un legs, un devoir de mémoire.

Car en réalité, en dépit des allégations fortes formulées au début du millénaire, des conflits et autres assignations tout aussi com munautarises et essentialistes, ainsi que des inductions négatives portées sur l’islam, force est de constater qu’il est d’abord PAIX En cela, il convient de considérer des actes posés par des partisans de l’islam politique et ou salafiste et ses conséquences désastreuses, déplorables et déplorées comme des interstices périphériques voire marginales, en rupture avec les préceptes du Salaam Au demeurant, le Sénégal, terre de l’is lam soufi en constitue une illustration. En effet, au lendemain de la disparition du Sceau des prophètes, il convenait de suivre les élus de Dieu, qui ont indiqué des voies à suivre, soubassement du Tassawouf. Sont de ceux-là, Cheikh Ahmed Tidiane Chérif (RTA) dont l’Ecole de Tivaouane contribue incontes tablement à perpétuer l’oeuvre suite à la chaine de transmission. Les célébrations constituent toujours des circonstances mises à profit pour revenir sur l’essence d’une ceuvre. Elles sont aussi un mo ment de renouvellement d’un pacte, un plébis- cite d’un idéal. Il s’agit ici d’un devoir de mé- moire vis-à-vis de Serigne Mansour Sy, que la mémoire collective assimile au Boroom Daara ji et confond à l’islam. Serigne Mansour Sy, en constitue un des chantres, lui dont le prénom devient topo nyme en ce sens qu’il se confond à la dara l’école coranique- des puissants espaces de socialisation aux vertus, principes et humanités Cette évocation permet de formuler des de la religion. En effet, dés 1946, les flammes hypothèses, du moins de mettre en lumière ce qu’il a allumées éclairent, illuminent et guident qui constitue l’exception sénégalaise, son ver plusieurs de ses disciples et incidemment ou, les ressorts qui le tiennent: l’islam soufi, moult communautés tant du Sénégal que des pays voisins. Ses nombreux disciples se distinguent facilement par leur maîtrise du Coran, leur compréhension des sciences islamiques tant dans l’esprit que dans la lettre, effets de son art d’enseigner, porté par son sens de l’humour tout aussi pédagogique, sa tonalité vivante, ex- pression de son engagement sans limite pour le SAVOIR. Son élégance singulière renvoie à la BEAUTE de la religion musulmane. A l’image de son illustre Grand-père Cheikh El Hadj Malick et de son érudit père Serigne Babacar Sy, il prêtait une attention par ticulière à la distribution spatiale des ressources sorties de la daara. Ainsi, les produits de son école essaiment dans le pays particulièrement au centre, au centre-ouest, à l’ouest, au sud du Sénégal et dans de nombreux autres pays fron taliers dont la Gambie, la Guinée, le Mali. Par ailleurs, leur maîtrise des sciences islamiques n’inhibent en rien leurs capacités d’adaptation et de résolution de problème, leur sens d’ini tiative. Plusieurs de ses disciples demeurent des chefs d’entreprise confirmés pendant que d’autres animent des instances de la Cité. C’est dire que la Daara était ouverte à la VIE. Les moments des ziaara annuelles consti tuaient des sortes de conclaves, des instances de réflexion sur certaines questions. C’est à dire qu’il avait une posture dynamique et une perspective évolutive. Mais ces ziaara étaient aussi des moments de renouvellement du pacte scellé, de l’allégeance à lui, à la confrérie et à l’islam. En cela, la rencontre d’aujourd’hui peut être considérée comme un legs, un moment de perpétuation de l’oeuvre de Boroom Daara ji Daara-activité-dahira-ziarra, tel semble être le parcours de la socialisation, de l’apprentissage des disciples de Serigne Mansour SY. Célébrer Serigne Mansour, c’est donc encourager la quête de la CONNAISSANCE, inviter à l’AUTONOMIE, à magnifier les VAO LEURS de l’islam faites de respect de l’Humain et de ses espaces, à respecter l’{autre} dont l’existence renvoie à une facette inconnue de soi-même. Rappeler Serigne Mansour Sy, c’est ouvrir le Grand livre de la vie, celui du vivre-ensemble harmonieux, en paix et en toute responsabilité mais également et surtout invi ter à s’inspirer de son exemple et incidemment faire perdurer son legs. Que LE BON DIEU (SWT) lui rétribue tous les bienfaits rattachés et donne force et lucidité à ses disciples pour veiller sur son legs précieux et perpétuer son oeuvre gigantesque! Dr Tidiane SALL

La nouvelle édition de « Jootayu Maam Maodo » se tiendra le 29 juin 2024.

Le « Jootayu Maam Maodo » revient le 29 juin 2024 inchallah. Théme : « Alâ ya bani haza zamanu da’awtoukoum lil ihyâ’i dîni bil hulumi ajîbu »« O jeunes de mon époque, je vous exhorte à revivifier la religion par les sciences, répondez ». Sous-thème 1 : Quête spirituelle du jeune Tidiane malikite : apologie d’un cheminement fondée sur la formation scientifique de l’aspirant.Par le Professeur Cheikh Ahmad Tidiane Kébé Sous-théme 2 : Réalités contemporaines et enjeux du moment : quelle posture du jeune Tidiane malikite vis-à-vis de son guide et de ses condisciples ?Par le Professeur @Mame Ousmane Ndiaye Synthèse : Par Paapa Souleymane Bily Paye A partir de 16h30Lieu : Aux HLM Patte d’oie Chez Pa Bily PAYEPlus d’informations au +221 77 786 66 98. Plateforme de Réflexion et d’orientation des Jeunes Tidianes

Ziarra Daaraji 2024 : Dimanche 7 juillet 2024, la Dahiratoul Mountadibina rendra un vibrant hommage à son maitre, Serigne Mansour SY Borom Daaraji (RTA).

Le 7 juillet 2024, la ville sainte de Tivaouane accueillera un événement religieux majeur, la Ziarra Daaraji, organisée par la Dahira Mountadibina. Cet événement annuel, riche en spiritualité et en tradition, rend hommage à leur guide spirituel éminent, célébré pour son intellect et sa dimension spirituelle holistique. Une Tradition Ancrée dans la Foi La Ziarra Daaraji trouve son origine dans une révélation mystique survenue en 1970. Serigne Babacar SY (RTA) est apparu à son fils, Borom Daaraji (RTA), lui donnant la permission d’organiser cette Ziarra et de nommer la Dahira. Depuis cette époque, cette tradition s’est perpétuée, attirant des fidèles de tous horizons pour honorer leur guide et renouveler leur engagement spirituel. Un Rendez-vous Incontournable Chaque année, la Ziarra Daaraji est un moment de profonde dévotion et de communion pour les disciples. Les participants viennent des quatre coins du Sénégal et au-delà, rassemblés par leur foi et leur admiration pour leur guide spirituel. Cette célébration est non seulement un hommage à un grand maître, mais aussi une occasion de renforcement des liens communautaires et de partage des enseignements spirituels. Programme de la Journée Le programme de la Ziarra Daaraji 2024 comprendra des prières, des conférences, et des récitations de poèmes religieux. La famille de Seydil Hadj Malick SY (RTA), sous le Ndigël du Khalif général des Tidianes Serigne Babacar SY Mansour, partagera des discours inspirants, mettant en lumière la vie et les enseignements du guide spirituel. Des chants religieux et des moments de recueillement viendront enrichir cette journée de célébration et de méditation. Un Appel à la Participation La Dahira Mountadibina invite tous les fidèles et sympathisants à participer à cette Ziarra. C’est une occasion unique de s’immerger dans un environnement de paix et de spiritualité, de rencontrer d’autres disciples, et de renforcer sa foi. Les participants sont encouragés à venir nombreux pour célébrer cette tradition et honorer la mémoire de leur guide. Informations Pratiques – Date : 7 juillet 2024 – Lieu : Ville sainte de Tivaouane – Organisateur : DAHIRATOUL MOUNTADIBÎNA LI ‘ULÛMID DIIN Pour plus d’informations sur l’événement, veuillez contacter la Dahira Mountadibina au 77 566 16 90 (le président Imam Moustapha SARR ) ou 77 711 11 13 (Khalifa Diop coordonnateur) Nous espérons vous voir nombreux à Tivaouane pour cette célébration spirituelle exceptionnelle. Ne manquez pas cette opportunité de renouveler votre engagement spirituel et de participer à une tradition riche en histoire et en signification. Venez nombreux pour rendre hommage à notre guide spirituel et célébrer ensemble la Ziarra Daaraji 2024.

Unissons Nos Efforts pour l’Extension de la Zawiya Seydina Cheikh de Bergamo.

Nous vous invitons à participer aux travaux d’extension de la Zawiya Seydina Cheikh de Bergamo, la première Zawiya d’Europe. Notre soutien collectif est crucial pour réaliser ce projet ambitieux visant à renforcer et à étendre notre espace de prière et de rassemblement. En nous engageant à contribuer à cet effort, nous souhaitons participer activement au développement de notre communauté et à la préservation de notre patrimoine spirituel. Ensemble, nous pouvons créer un lieu de rencontre et de recueillement pour les générations présentes et futures. Rejoignons-nous dans cette noble cause et apportons chacun notre pierre à l’édifice.

Attributs de Dieu et Essence divine : comment la position d’El Hadj Malick Sy RTA s’invite aux débats entre théologiens ?

Il est organisé à Paris, samedi 08 juin 2024, la onzième édition de la journée Seydil Hadj Malick SY. Cette belle initiative que nous devons à la Dahira Ahibahi Seydil Djamil de Paris avec à sa tête l’illustre Sheikh et éminent intellectuel de son temps Serigne Mansour Sy Djamil, est digne d’une masterclass dispensée dans les universités. Preuve évidente que l’enseignement de Seydil Hadj Malick, qui n’est rien d’autre que la continuation de la mission du prophète de l’Islam notre Bien-Aimé Seydouna Mouhammad SAWS, est un modèle universel de savoir-vivre, c’est que ce cours magistral de Paris est diffusé sous la présence d’illustres universitaires tels que l’éminent Professeur Souleymane Bachir Diagne, El Hadj Gorgui Wade Ndoye journaliste sénégalais accrédité auprès des Nations unies à Genève, l’Imam Ndiéguène , sans oublier la présence et la pertinence sans commune mesure de Serigne Mansour Sy Djamil.Mais de quoi s’agit-il exactement ? On parle de Seydil Hadj Malick Sy en tant que penseur émérite dont la position sur la dichotomie entre les Attributs de Dieu et l’Essence divine elle-même, lue à travers son magnum opus Ifhâmoul Mounkiril Djâni traduit en « Réduction au silence du dénégateur » par l’éminent professeur Rawhane Mbaye, donne, non seulement matière à débattre, mais aussi sert d’exemple et de modèle d’apprentissage à des universitaires comme le professeur Souleymane Bachir Diagne qui offrira à ses étudiants une référence à suivre quand il s’agira de traiter la question. « Je pense qu’en effet la prochaine fois Insha’Allah que dans mon enseignement de philosophie islamique, je réenseigne la différence entre les attributs et les essences, j’aurai là le texte Ifhâmoul Mounkiril Djâni qui me permettra de conclure mon enseignement », déclare le philosophe.En revisitant l’histoire des intellectuels et mystiques de l’Islam, il est souvent donné à remarquer la préoccupation majeure des Soufis à débattre des questions, pour la plupart métaphysiques, liées à l’essence de l’existence humaine partant de la préexistence à la finitude de la vie des Hommes. Il existe également d’autres questions brûlantes traitées par les courants mystiques musulmans comme la prédestination (si l’humain est libre d’agir comme il le fait ou si tout a été écrit et que l’humain ne fait que suivre un script qui a été déjà écrit), la question du libre arbitre et celle qui nous intéresse ici : le lien qui existe entre les Attributs de Dieu et l’Essence divine.A la fin du cinquième chapitre d’Ifhâmoul Mounkiril Djâni, intitulé « récitation des critiques », le Grand Maitre Seydil Hadj Malick Sy évoque la vieille question de la différence à établir entre les Attributs de Dieu, d’une part, et l’Essence divine, d’autre part. Suivant le brillant exposé du grand philosophe Souleymane Bachir Diagne à l’occasion de la journée Seydil Hadj Malick SY à Paris, Maodo évoque deux interprétations différentes issues de deux courants théologiques.La première est celle qui consiste pour l’école des littéralistes, doctrine prudente pour paraphraser Souleymane Bachir Diagne, à s’en tenir à la parole divine lorsqu’Allah Dit qu’IL est Assis sur un trône, le mieux c’est de prendre les choses comme IL le Dit sans se demander si c’est possible ou pas.La seconde c’est la position de l’école rationaliste qui, du fait de la possibilité d’introduire dans l’Essence divine du multiple, décide de se passer des Attributs. Elle considère que les Attributs ne sont qu’une manière de parler et qu’en définitive l’Essence reste unique.Autrement dit, Dieu n’a pas besoin de passer par quelque Attribut que ce soit pour Agir, Guérir, Pardonner mais tout ce qu’IL Décrète passe directement par son Essence. Mieux, pour l’école des rationalistes, et suivant les explications de Seydil Hadj Malick Sy dans le chapitre 5 d’Ifhâmoul Mounkiril Djâni, la raison d’être des Attributs de Dieu c’est nous-mêmes les humains. C’est pour nous que Dieu est Pardonneur, Guérisseur, Généreux, Miséricordieux. « C’est d’une générosité anthologique, autrement dit une manière que Dieu a de se donner à nous par les noms qui sont les Siens » conclut l’éminent Souleymane Bachir Diagne.En définitive, c’est sous cet angle que le Grand Maître Seydil Hadj Malick Sy, à travers le cinquième chapitre d’Ifhâmoul Mounkiril Djâni, résout cette vieille question des Attributs et de l’Essence divine. Et cela par une approche et une élégance intellectuelles adossées à une parfaite maîtrise des divergences (ikhtilafâtes) entre Oulémas.Paix, Salut et Bénédiction d’Allah SWT sur notre Bien-Aimé Seydouna Mouhammad SAWS. Amîne.De l’humble serviteur Mouhamed Sambe, journaliste et aspirant Tidjâne.

Les Journées Sérigne Babacar Sy

Dans le cadre des Journées Sérigne Babacar Sy, organisées par la Dahira Sop Naby, une délégation conduite par Sérigne Moulaye Abdoul Aziz Sy Ibn Habib, a effectué par l’entremise de l’Ambassade du Sénégal en France, une visite à la Grande Mosquée de Paris où elle a été reçue par le Recteur, Chems Eddine Hafiz qui a tenu à honorer Cheikh Al Hadj Malick Sy à titre posthume et de lui décerner la médaille de bâtisseurs de Mosquées. Dans son prêche, l’imam de la Grande Mosquée a rappelé le rôle majeur du Cheikh dans la propagation de l’Islam et de la Tariqa Tijaniyya en Afrique de l’Ouest en rappelant que ce dernier avait été invité en 1922 à la pose de la première pierre de cette mosquée. Mais empêché, il avait demandé Si Abdel Hamid Kane, son Muqaddam, de le représenter. Le recteur a ensuite manifesté sa grande envie de visiter Tivaouane et le Sénégal.

أَجْسَادُنَا أَقْبَلتْ يومُُ تطيب بِهِأَرْوَاحنَا فِي محلِّ النَّصْرِ والشَِّيمِرسول الشّعر منصور سى 🖋️

افتتاحا لمدح شيخنا محمد المنصور انجاي خومبل وأبينا محمد المصطفى سي وشيخنا المحترم ،الخليفة الراحل محمد المنصور سي بروم دارج رحمة الله عليه ليبلغوه عِمُوا منْهلَ الساداتِ ياأهْل فِرْقَتِيعلي كل حال في طريق الوصائلِ عِــمُوا منهج الأبرار دوْما ودونها إلي خومبلِِ فيها تكونوا شما ئلِتيمَّمْتُ منصورا ومنصورُ عندهُ كذاك أبونا مصطفي الفضل باسِلِ جفيران نحو الشيخ في كل بابه كتوآمِ في باب النصير المناهلِ إذامات منصورُُ فمنصور قد أتي مع الشيخ نجل الروح باب الحواضلِ فمامثلكم بالشيخ حبا وعاشقا وبذلا وإنفاقا بكل القفائلِ عليْكُمْ سلامات الإله وعافيه ويُسْرِِ وتوفيق الحياةِ وراحِلِ هُو الْمَنُّ والبدْر الذي أنور الْهُدَىوأحيا طريق المصطفي الرُّسْلِ صائلِ هُوالْجُودُ وابْن الشمس دنْيا وأُخْرياهو النصر في قومِِ ومن كلِّ سائِلِ أيا أحمد المنصور يابهْجة الْعُلَـىوياابْن الخليفة قد زراك النوافِلِ فزرناك بعد الأمن هيََّـا نبايعوا وبعد افتتاح المدح حيّاك نازلِ تخَلَّى قلوب العاشقين بحِبهم وماتَتْ لذيذ العلم في كل ماحلِ بكينا وتبكيه الفنون ببذلها خليفنتا المنصور شيخ البواهلِ فلولا اطناب الشِّعر أبدي هجُوشناعلي زمّةِِ لاَالْبالِ نحو المناهلِ وندعوه بالغفران دوما ورحمة علي رحمة الدارين نبْع العواجلِِ صلاة علي المختار مادام شاعرُُعلي مدحِِ شيخِِ عالمِِ بالمباسِلِ رسول الشّعر منصور سى

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