Borom Daaraji (RTA)

Actualités Religieuses

أَجْسَادُنَا أَقْبَلتْ يومُُ تطيب بِهِأَرْوَاحنَا فِي محلِّ النَّصْرِ والشَِّيمِرسول الشّعر منصور سى 🖋️

افتتاحا لمدح شيخنا محمد المنصور انجاي خومبل وأبينا محمد المصطفى سي وشيخنا المحترم ،الخليفة الراحل محمد المنصور سي بروم دارج رحمة الله عليه ليبلغوه عِمُوا منْهلَ الساداتِ ياأهْل فِرْقَتِيعلي كل حال في طريق الوصائلِ عِــمُوا منهج الأبرار دوْما ودونها إلي خومبلِِ فيها تكونوا شما ئلِتيمَّمْتُ منصورا ومنصورُ عندهُ كذاك أبونا مصطفي الفضل باسِلِ جفيران نحو الشيخ في كل بابه كتوآمِ في باب النصير المناهلِ إذامات منصورُُ فمنصور قد أتي مع الشيخ نجل الروح باب الحواضلِ فمامثلكم بالشيخ حبا وعاشقا وبذلا وإنفاقا بكل القفائلِ عليْكُمْ سلامات الإله وعافيه ويُسْرِِ وتوفيق الحياةِ وراحِلِ هُو الْمَنُّ والبدْر الذي أنور الْهُدَىوأحيا طريق المصطفي الرُّسْلِ صائلِ هُوالْجُودُ وابْن الشمس دنْيا وأُخْرياهو النصر في قومِِ ومن كلِّ سائِلِ أيا أحمد المنصور يابهْجة الْعُلَـىوياابْن الخليفة قد زراك النوافِلِ فزرناك بعد الأمن هيََّـا نبايعوا وبعد افتتاح المدح حيّاك نازلِ تخَلَّى قلوب العاشقين بحِبهم وماتَتْ لذيذ العلم في كل ماحلِ بكينا وتبكيه الفنون ببذلها خليفنتا المنصور شيخ البواهلِ فلولا اطناب الشِّعر أبدي هجُوشناعلي زمّةِِ لاَالْبالِ نحو المناهلِ وندعوه بالغفران دوما ورحمة علي رحمة الدارين نبْع العواجلِِ صلاة علي المختار مادام شاعرُُعلي مدحِِ شيخِِ عالمِِ بالمباسِلِ رسول الشّعر منصور سى

Hommage Annuel à Mame Sidy Ahmed SY Malick (RTA) à Paris : Cérémonie et Hadratoul Jumah au Programme

8 MAI À PARIS: Un vibrant hommage rendu aux Soldats Serigne Ahmed Sy Malick et Serigne Fallou Fall. En ce mercredi 8 mai 2024, la communauté sénégalaise résidant en France s’est réunie pour honorer la mémoire des Soldats Serigne Ahmed Sy, fils aîné de Seydil Hadj Malick Sy, et Serigne Fallou Fall, fils de Cheikh Ibrahima Fall, disparus lors de la Première Guerre mondiale. La cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs s’est déroulée avec émotion sous l’Arc de Triomphe à Paris, sur les Champs Élysées, au tombeau du soldat inconnu. L’ambassadeur du Sénégal à Paris, Monsieur Magatte Seye, était présent aux côtés des familles des deux soldats, accompagné du maire de Thiaroye. La famille de Seydil Hadj Malick Sy était représentée par plusieurs membres, dont Serigne Ahmada Sy Djamil, Serigne Habib Sy Mansour, Serigne Mame Oumar N’diaye ibn Sokhna Khady Sy Babacar et Serigne Mame Ahmedine Sall ibn Serigne Alioune Sall Safietou Sy, ainsi que la Hadara Tidiane de Paris. La famille de Mame Cheikh Ibrahima Fall était également présente en grand nombre sous la direction de Serigne Cherif Mbacke Ibn Serigne Fallou Mbacke et Serigne Assane FALL. Cette cérémonie historique a permis de rendre un hommage appuyé à ces deux vaillants soldats sénégalais. Les discours ont souligné leur courage et leur sacrifice au nom de la liberté durant la Première Guerre mondiale. La journée s’est conclue par une séance de prières et un chant émouvant en l’honneur des deux saints.

Annonce : Gamou de Pikine, Samedi 04 Mai 2024

Annonce : Gamou de Pikine, Samedi 04 Mai 2024 Nous avons le plaisir de vous annoncer la date du Grand Gamou de Pikine de Cheikh Seydi Mouhamadoul Mansour SY Borom Daaradj, qui se tiendra le Samedi 04 Mai 2024 à Pikine Icotaf 3. Cet événement, placé sous l’égide du Khalif général des Tidianes Serigne Babacar SY Mansour, sera honoré de la présence effective de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY Mansour. Nous invitons chaleureusement tous les membres de la communauté à se joindre à nous pour célébrer cette journée mémorable de prières, de chants religieux et de partage fraternel. Date : 04 Mai 2024 Lieu : Pikine Icotaf

15 Mars – Mame Cheikh Ahmed Tidiane SY Al Maktoum (RTA) : L’Architecte de la Rupture Épistémologique en Psychologie

“Mame Cheikh Ahmed Tidiane Sy : L’Architecte de la Rupture Épistémologique en Psychologie” Lors de la gamou de l’an 2000 à Tivaouane, Mame Cheikh posa la problématique de trois visions du monde. D’un côté, Descartes affirmait que la connaissance découle de la certitude de l’existence de sa propre conscience et des idées innées qu’elle contient. Cette vision se résume en la célèbre formule : « Je pense, donc je suis » (Cogito ergo sum). D’un autre côté, Kant proposait l’idéalisme transcendantal, suggérant que nous avons des expériences d’objets dans le monde qui existent, même si nous ne pouvons jamais les comprendre pleinement tels qu’ils sont en eux-mêmes. Enfin, une troisième vision se résumait ainsi : hier, je n’existais pas, et demain, je ne serai plus, donc j’ai été créé. La psychologie occidentale, souvent individualiste, se concentre sur l’étude de l’esprit et du comportement humain. Elle met l’accent sur des approches cliniques et scientifiques, considérant l’être humain comme une somme de parties mesurées individuellement. Elle privilégie l’analyse des processus mentaux et des comportements observables. Cependant, la psychologie que nous propose notre grand-père considère l’âme comme le siège de la conscience, de la spiritualité et de la connexion avec Dieu. Selon Al Maktoum, l’homme appartient à la fois au monde visible et invisible. Ces deux mondes sont désignés par les savants musulmans comme « Alamoul Ghay » et « Alamoul Shahada ». Les seules facultés appartenant au monde visible chez l’homme sont les cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût. Grâce à eux, l’être humain accomplit chaque jour des actions concrètes. En revanche, l’âme, l’intuition, la raison, la passion et les sentiments sont des éléments du monde invisible. Leur existence précède celle de l’homme lui-même. Dans une de ses conférences, Mame Cheikh nous narrait l’événement où, à la création de l’âme et de l’intuition, les anges, impressionnés par leur puissance, s’enquirent auprès de Dieu du lieu où il les enverrait. À leur grande surprise, Dieu les gratifia en les offrant à l’homme. Dans la perspective psycho-spirituelle de la psychologie d’Al Maktoum, la conscience ne se réduit pas à une simple fonction cérébrale. Elle transcende cette dimension, car l’homme est en perpétuelle construction, loin d’être achevé. S’il s’investit dans son propre développement, il peut accéder à une existence au-delà des trois dimensions matérielles. L’âme, pivot central du dialogue entre l’homme et lui-même, requiert chaque jour au moins dix minutes d’attention. Son alliée principale est l’intuition, par laquelle elle s’adresse à nous. Toutefois, l’âme doit également surveiller la relation entre les sentiments et la passion, cette collaboration parfois qualifiée de « cocktails du diable ». Le fondateur de la Tidianiya Cheikh Ahmed Tidiane Cherif évitait la collaboration de ces deux éléments en tout nouvel adepte. La passion étant ici comprise selon les préceptes du Coran, comme ce que l’on désire faire sans tenir compte du licite et de l’illicite. Cette vision fondamentale de la psychologie réintègre l’aspect humain, social, culturel et spirituel de l’homme. Elle nous permet de mieux appréhender l’individu et de comprendre les maux qui l’accablent. Tout cela se résume dans l’un des discours de Mame Cheikh. « C’est effectivement un moyen et une occasion pour ce dieu tombé du Ciel de redevenir ici-bas le favori de la compétition inter universelle. C’est là le sens que le Créateur accorde à la liberté et c’est une manière qui lui singulière de désigner un vicaire. Un sens et une manière qui ont pour point de référence la dignité de l’homme. Cette dignité qui fait appel chaque jour à toutes les dispositions physico cérébrales afin que l’équilibre soit maintenue à tous les niveaux chez l’homme et dans tous les domaines où il évolue : • C’est l’âme avec son inclination au sacré • C’est l’intelligence avec sa soif de découverte • C’est l’esprit avec ses ressources inépuisables • C’est la passion plongée dans sa quête d’approfondissement perpétuel et de divertissement • C’est le corps humain avec son légitime besoin d’aliments nutritifs • C’est surtout l’homme élément qui est là pour en assurer équitablement la répartition. Sinon, tout est obscur dans le plus obscur des mondes. » Mr KEITA

Crises politiques et rôle des religieux : la constante posture responsable de Serigne Babacar Sy Mansour

Crises politiques et rôle des religieux : la constante posture responsable de Serigne Babacar Sy Mansour Si, pour quelqu’un comme Paul Valery, l’histoire est « le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait créé », il n’en demeure pas moins que seuls ceux qui ne se sont guère glorieusement illustrés ont peur de l’histoire. De nos souvenirs les plus enfouis, elle nous rapporte les actes dépoussiérés de notre existence. Elle résiste à l’usure du temps, car elle est témoins des faits, et les faits demeurent têtus. Ainsi, voudrais-je vous inviter à un petit saut dans l’histoire. Une histoire faite de tensions, mais aussi de responsabilités. Dakar, septembre 1940 ! Des obus pleuvent sur la presqu’île du cap Vert, une presqu’ile autrefois calme et apaisante. La guerre venait de prendre un autre tournant pour cette colonie ouest africaine. De Gaulle, ragaillardi par son discours de Londres et, soucieux de rallier à sa cause cette partie de la France restée fidèle au Maréchal Pétain, se heurte au refus catégorique de Pierre Boisson, gouverneur de Dakar de l’époque. Soutenu par ses alliés britanniques, l’homme du 18 juin lança l’opération « menace ». Du 23 au 25 septembre 1940, Dakar connaît des bombardements ahurissants. Entre bombardements de gros calibres et bombardements aériens, Dakar devenait le théâtre d’une guerre qui ne faisait que commencer. Le gouverneur de Dakar, conscient du danger imminent, enverra une escorte pour le compte de Serigne Babacar Sy (RTA) se trouvant alors à Rufisque. Pour des raisons de sécurité, le gouverneur souhaitait que le saint homme fût transféré à Tivaouane. Mais, dans ce chaos indescriptible, cette tension vive, cette vulnérabilité sécuritaire, la majestueuse et charismatique sérénité du Khalifa Seydi Aboubacar Sy (RTA) reste encore vivace dans la mémoire de ses contemporains. Trouvé en train de faire ses ablutions, il dira à ses hôtes : « je ne puis guider les personnes dans la voie d’Allah et me permettre de les guider dans la fuite » ! Il est resté dans sa demeure sise à la rue Thiers et recommandera à son frère Elhadji Mansour Sy Balkhawmi (RTA), lui aussi présent à Dakar, de ne point accepter de quitter la ville. Ils séjourneront aux cotés des populations dans ce Dakar fébrile, rassurant ainsi leur communauté. Alors, Joseph Ndiaye aurait pu dire que l’histoire ne ment pas. Marx aurait pu rajouter que l’histoire bégaie. Mais, nous retiendront qu’elle se répète. L’histoire s’est en effet répétée près d’un siècle après. 83 ans après cet épisode, en juin 2023, au moment où l’heure était à la réclusion chez soi dans un Sénégal violemment secoué, Serigne Babacar Sy Mansour, du haut de ses 93 ans, atterrissait sur le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne. 83 ans après, l’homonyme du Khalifa Seydi Aboubacar Sy (RTA) et non moins fils de Elhadji Mansour Sy Balkhawmi (RTA), mettra un terme à son séjour pour rejoindre un Sénégal en crise, un Sénégal divisé, quitte à donner son dernier souffle dans l’avion. 83 ans après, Serigne Babacar Sy Mansour posa encore un acte fort qui nous rappelle ses devanciers avec la même détermination, la même énergie et le même sens élevé de la responsabilité. « Responsabilité » : le terme qui nous interpelle ! Responsabilité face au pays, responsabilité face au peuple, responsabilité face au Seigneur. Une responsabilité face au pays : S’oublier pour l’intérêt supérieur de la nation… L’intérêt supérieur de la nation, une vaine expression pour les politiques, un sacerdoce pour les religieux. S’oublier pour l’intérêt général doit être un mode de vie chez toutes les forces vives de la nation. Serigne Babacar Sy Mansour a fait sien ce principe. A chaque prise de parole, l’on sent un homme de Dieu fortement intéressé par la situation du pays. Homme cultivé, il ne cesse de rappeler aux politiques la nécessité de taire les divergences futiles au profit de la stabilité et du développement du pays. Lors d’un gamou, il rappelait que les acteurs politiques, acteurs de la compétition électorale, peuvent à eux seuls cultiver la paix car étant les seuls à se lancer à la quête du pouvoir. Aux députés, il ne cesse de rappeler l’importance de la courtoisie et du sérieux chez des représentants du peuple. A bien des égards, le Khalife nous rappelle Elhadji Abdou Aziz Sy Dabakh (RTA). Une modestie sans faille, un regard sincère sur l’état du pays. Jamais il ne revendique des privilèges, jamais il ne contourne les protocoles établis, jamais il ne se prévaut de son titre. A chaque fois qu’il est monté au créneau, c’est pour plaider pour notre religion et nos valeurs. Son attachement à la religion déteint d’ailleurs sur son approche de la gouvernance. Un jour, s’adressant à un ministre de la République, le khalife lui formula la prière suivante : « ce que tu détiens est éphémère et finira un jour. Puisse-t-il, par la grâce de Dieu, finir en beauté ». Souvent incompris, dés fois attaqué, Serigne Babacar Sy Mansour reste ancré dans sa logique, celle de la vérité impartiale, la seule vérité. Conscient du fait qu’aucun homme de Dieu n’échappe à la critique aisée et infondée, il demeure constant et ferme dans ses positions sans flancher. S’oublier, afin d’assumer pleinement son rôle de guide éclairé, en acceptant de supporter et d’endurer les critiques. D’ailleurs, lors de son allocution à l’occasion de la célébration du centenaire de la disparition de Seydi Elhadji Malick Sy (RTA), s’adressant au Président de la République, il lui rappelle la nécessité de ne point voler bas et de savoir prendre de la hauteur malgré l’adversité. Voilà l’une des innombrables qualités du saint homme. Cette qualité n’est présente que chez cette minorité qui a su bannir le « moi » au profit du « nous ». Proche du Sénégal et des sénégalais, le Khalife sait parler et prendre cause pour ces derniers. Une responsabilité face au peuple : Prohiber le « moi » au profit du « nous » … Dans la pure tradition soufie malikite, le « moi » est prohibé. …

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